De Wever critique l’OTAN : « Zelensky mis à l’écart »


Principaux renseignements

  • Le Premier ministre belge Bart De Wever critique la mise à l’écart de Zelensky lors du sommet de l’OTAN.
  • De Wever exhorte l’UE à apporter un soutien clair à l’Ukraine et à s’engager avec les Etats-Unis sur leur engagement pour la cause.
  • Malgré l’opposition de la Hongrie, De Wever reste prudemment optimiste quant à l’extension des sanctions contre la Russie.

Le Premier ministre belge Bart De Wever a déclaré à Belga à son arrivée à la réunion du Conseil européen à Bruxelles qu’il est très déçu du traitement réservé au président ukrainien Volodymyr Zelensky lors du récent sommet de l’OTAN à La Haye. De Wever a trouvé très troublant qu’un pays défendant activement la liberté soit mis à l’écart en raison d’une réduction perçue du soutien des États-Unis.

Alors que Zelensky a participé à un dîner avec d’autres dirigeants mondiaux et la famille royale néerlandaise, son absence en tant qu’invité d’honneur à la réunion officielle de l’OTAN a été perçue par De Wever comme une occasion manquée. Le communiqué final a réaffirmé l’engagement de l’OTAN envers l’Ukraine, mais De Wever estime que l’exclusion symbolique de Zelensky a envoyé un message négatif.

La réponse de l’OTAN

Il a exhorté l’Union européenne à saisir l’occasion et à apporter un soutien clair et sans ambiguïté à l’Ukraine. De Wever a souligné l’importance de la poursuite de l’engagement des États-Unis, reconnaissant leurs capacités uniques qui ne peuvent pas être facilement remplacées. Il a appelé l’UE à s’engager activement auprès des États-Unis et à s’assurer de leur engagement en faveur de la cause.

L’opposition de la Hongrie

Bien que la Hongrie ait toujours refusé de se rallier aux positions communes de l’UE sur l’Ukraine, l’opposition du Premier ministre Viktor Orbán ne constitue pas un obstacle total. Si De Wever a qualifié la position d’Orbán de « nettement anti-ukrainienne », il a reconnu que la Hongrie n’a finalement pas empêché le consensus au sein de l’UE.

Malgré cette ambiguïté, De Wever reste prudemment optimiste quant à la conclusion d’un accord sur l’extension des sanctions contre la Russie et la mise en œuvre d’un dix-huitième paquet de sanctions.

Orbán a réitéré son opposition à l’adhésion potentielle de l’Ukraine à l’UE, arguant que l’intégration d’un pays en guerre constituerait un danger aigu pour l’Europe. Interrogé sur un éventuel cessez-le-feu, Orbán a répondu sans détour : « Cela n’arrivera pas ».

Plus