Dans l’actualité : Les analystes des matières premières de Goldman Sachs et de Bank of America prédisent une année 2023 rose pour le cuivre, rapporte le site d’information économique CNBC.

• Les facteurs qui devraient pousser les prix du cuivre à la hausse : une offre restreinte du métal rouge à court terme et une demande liée à la transition énergétique à long terme.
• Si la Chine progresse vers une réouverture complète de son économie, les Chinois seront désireux de stocker de nouvelles réserves de métal, estime Goldman.
  • « Si la Chine ramenait le rapport entre ses stocks de cuivre et sa consommation (du métal, ndlr) aux niveaux d’avant 2020, cela stimulerait la demande physique jusqu’à 500 kilotonnes », affirme Nick Snowdown, stratège métaux chez Goldman.

Prévisions

• La semaine dernière, Goldman Sachs a relevé ses prévisions sur 12 mois à 11.000 $/t de cuivre, contre 9.000 $/t auparavant, et a revu à la hausse ses prévisions de prix moyen à 9.750 $/t pour 2023 et 12.000 $/t en 2024.
  • Par comparaison, le prix du cuivre sur le London Metal Exchange a atteint un pic de plus de 10.600 $/t en mars de cette année. Aujourd’hui, le prix oscille autour de 8.500 dollars.
• Les analystes de la Bank of America (BoA) pensent que le cuivre pourrait atteindre 12.000 $/t au deuxième trimestre de 2023, selon un certain scénario.
  • La Réserve fédérale américaine devrait adopter une politique de taux d’intérêt moins agressive et contenir l’appréciation du dollar américain. En outre, la transition énergétique devrait être lancée sérieusement.
• Mais : les analystes de BNP Paribas, en revanche, sont plutôt baissiers sur les prix du cuivre – surtout à court terme. Par exemple, dans ses perspectives pour 2023, la BNP prévoit un prix contractuel du cuivre à trois mois de 6.800 $/t au premier trimestre de l’année prochaine, qui tombera à 6.465 $/t au deuxième trimestre.

Baisse des prix

Contexte : Bien que le prix du cuivre ait encore atteint un niveau record en mars, les fermetures sévères du « Zéro COVID » en Chine ont commencé à provoquer une forte baisse des prix à partir d’avril. Les craintes sur les marchés d’une récession économique à l’Ouest n’ont fait qu’accentuer ce déclin.

Si le prix du cuivre repart à la hausse, c’est que l’économie reprend sa marche en avant. Mais c’est aussi le revers de médaille de l’inflation. Un peu partout dans le monde, on souhaite toujours un refroidissement de l’économie. Mais un refroidissement modéré. La Chine jouera un rôle important pour sortir le monde de la récession, le cas échéant.

(mah)