Le réchauffement climatique est lié à la quantité, trop importante, de CO2 dans l’atmosphère. Depuis peu, la géo-ingénierie et la capture de CO2 se positionnent pour lutter contre ce réchauffement. Si beaucoup de ces solutions ont un coût trop élevé, financièrement ou en énergie, un nouveau matériau pourrait jouer les produits miracles.
Les énergies fossiles, s’il est ont permis un développement sans précédent de l’humanité, ont un grand défaut: elles rejettent du dioxyde carbone (CO2) dont il est maintenant admis qu’ils contribuent au réchauffement de la planète.
Le coupable est donc tout trouvé: des scientifiques planchent sur des solutions pour éliminer ce surplus de CO2 afin d’empêcher l’effet de serre qu’il provoque. On peut citer la géo-ingénierie qui tente de capturer ce CO2 pour ensuite l’éliminer ou le transformer.
Cette méthode controversée, car elle sous-entendrait qu’on puisse hyper-consommer comme on l’a toujours fait, a franchi une nouvelle étape en ce mois de septembre 2019. Une équipe de chercheurs a en effet développé un matériau capable de capturer du CO2 de manière efficace. Ils ont publié leurs recherches dans la revue Nature Communication avant d’annoncer publiquement leur trouvaille sur le site de l’université de Kyoto le 11 octobre dernier, relaye Numerama.
Qu’est qu’il a de particulier finalement ce matériau? Il s’agit d’un matériau poreux qui peut spécifiquement capturer les molécules de CO2 et les convertir en matériaux organiques. Le tout de manière « rapide et efficace ».
Pour les curieux, ce matériau appartient à la catégorie des polymères de coordination poreux (PCP). Il a été conçu à partir d’ions métalliques de zinc et d’un composant organique qui possède une structure en forme d’hélice. C’est cette même structure qui pivote à l’approche du CO2 pour finalement le capturer.
Résultat: une captation dix fois plus efficace que les autres PCP déjà testés. Le tout avec une certaine longévité puisque l’opération fonctionne toujours après dix réactions. Tout en sachant que ces PCP sont recyclables quand ils sont en fin de vie.