Année catastrophique pour les entreprises publiques belges sur le marché boursier

Les trois sociétés cotées dont l’État belge est l’actionnaire majoritaire ont fait un grand plongeon en bourse en 2022.

Pourquoi est-ce important ?

Le fait que l'État belge soit l'actionnaire majoritaire est-il une bonne ou une mauvaise chose pour les autres investisseurs ? L'argument "pour" est que l'État est un facteur de stabilisation et qu'il est généralement généreux en dividendes. Un argument "contre" est que les entreprises semi-gouvernementales sont sous-gérées en raison de l'interférence de l'État.

Le bilan boursier pour 2022 : il est - à un jour de la fin de l'année - complétement négatif. L'indice Bel20 a perdu plus de 13% au cours de 2022. BNP Paribas, le groupe bancaire français dont l'État belge détient 7,8%, a subi une perte de près de 12%. Par rapport à ces deux points de comparaison, Bpost, Proximus et la Banque Nationale ont baissé beaucoup plus fortement.

Bpost

  • Participation de l'État : 51%.
  • Évolution du cours de l'action en 2022 : de 7,80 euros à 4,79
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