Bart De Wever (N-VA) ne promet pas que la violence liée à la drogue à Bruxelles cessera à court terme. Le premier ministre réaffirme toutefois que l’accord de coalition prévoit un plan à long terme. En outre, il promet également des mesures à court terme si cela s’avérait nécessaire lors du conseil des ministres.
Principaux renseignements
- Selon le Premier ministre Bart De Wever (N-VA), la violence liée à la drogue à Bruxelles est due à de mauvaises décisions prises dans le passé.
- Il souhaite s’attaquer à la criminalité organisée avec son nouveau gouvernement, mais rappelle que cela n’apportera pas de solution immédiate.
- À court terme, il s’adresse principalement aux ministres de la justice et de l’intérieur.
Anderlecht, quant à lui, est secoué depuis environ deux semaines par des fusillades quasi-quotidiennes, dont certaines sont mortelles. Il s’agit d’une guerre territoriale entre bandes de trafiquants de drogue, une industrie qui brasse des millions, voire des milliards. Le ministre de l’intérieur Bernard Quintin (MR) et la ministre de la justice Annelies Verlinden (CD&V) ont déjà réagi à ces faits, mais le premier ministre Bart De Wever (N-VA) s’est à son tour exprimé à ce sujet.
Plan dans l’accord de coalition
Ce faisant, De Wever se penche avant tout sur les erreurs commises dans le passé. « Si vous voyez de la violence dans les rues, c’est le dernier maillon d’une chaîne qui commence bien plus tôt. Vous savez alors que vous n’avez pas pris les bonnes mesures il y a 10 ou 15 ans », ajoute-il chez Villa Politica.
L’accord de coalition comprend un plan de lutte contre le crime organisé. « C’est la différence avec le gouvernement précédent. Mais même dans ce cas, on ne peut pas promettre que la violence liée à la drogue cessera à court terme. Malheureusement, c’est un combat auquel nous n’avons pas donné l’urgence nécessaire il y a 20 ou 25 ans », a expliqué De Wever. En outre, le premier ministre rejette la responsabilité sur les pays d’origine et toutes les autres affaires extérieures qui sont en partie responsables de la violence liée à la drogue.
Conseil des ministres
Pour agir à court terme, le Premier ministre se tourne vers les ministres de la Justice et de l’Intérieur. « Ils y travaillent tous les jours et sont également sur le terrain. Ils rendront compte de la situation à Bruxelles lors du Conseil des ministres. S’il est nécessaire de prendre des mesures supplémentaires, ils ont tout mon soutien », a conclu De Wever.
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