Le Premier ministre Bart De Wever (N-VA) consulte cette semaine ses cinq vice-premiers ministres et les présidents des partis du gouvernement. Il s’agirait d’un retour sur les premières six semaines de l’Arizona, avec également quelques nouveaux points à l’ordre du jour. Parmi ceux-ci figure certainement l’augmentation des dépenses de défense.
Key Takeaways
- Depuis lundi, Bart De Wever mène des entretiens bilatéraux avec les cinq vice-premiers ministres et les présidents des partis du gouvernement.
- À l’ordre du jour figure un retour sur les six premières semaines de l’Arizona, ainsi que quelques affaires actuelles.
- Il s’agit de l’augmentation des dépenses de défense et de certains éclaircissements dans l’accord de gouvernement.
Bart De Wever, alors formateur, a enfin conclu un accord le 31 janvier avec Vooruit, cd&v, MR et Les Engagés pour un nouveau gouvernement fédéral. Six semaines plus tard, l’équipe est pleinement en activité.
Défense
Pour une analyse intermédiaire, le Premier ministre a commencé lundi des entretiens bilatéraux avec les cinq vice-Premiers ministres. Selon De Standaard, il a également impliqué les présidents des partis dans ces discussions. Il ne s’agit évidemment pas uniquement des dernières semaines, mais aussi de thèmes actuels.
Le principal sujet à cet égard est la défense. La Belgique souhaite atteindre rapidement la norme de l’OTAN et doit augmenter ses dépenses de défense à 2 % du produit intérieur brut (PIB). Cela nécessitera environ 17,2 milliards d’euros au cours des quatre prochaines années. La Commission européenne permet de maintenir ce montant en dehors du budget, mais ni De Wever ni le ministre du Budget, Vincent Van Peteghem (cd&v), ne sont favorables à cette idée. Ils ne souhaitent pas augmenter davantage la dette publique. Il y a encore beaucoup d’incertitude sur la manière dont cet argent sera trouvé. C’est l’un des sujets abordés lors des entretiens bilatéraux du Premier ministre.
Impôt sur les plus-values
Selon De Standaard, il serait également question de l’impôt sur les plus-values. Après de longues négociations, celui-ci a été inclus dans l’accord de gouvernement, principalement à la demande de Vooruit. Cependant, il est désormais évident que le texte de cet accord n’est pas compris de la même manière par toutes les parties gouvernementales. D’autres zones d’ombre de l’accord de gouvernement seraient également abordées.