Après la mine de charbon, place à Davos : Greta Thunberg poursuit sa tournée médiatique peu crédible

L’effet Greta Thunberg s’essouffle-t-il ? Celle que le monde a découvert en 2018, entrainant derrière elle un immense élan d’écoliers « plus chauds que le climat », multiplie les coups médiatiques contre-productifs.

La cause est noble, mais elle ne doit pas nous autoriser à travestir la vérité. Les images d’une arrestation orchestrée plus tôt cette semaine, à Lützerath, auront fait beaucoup de mal à la crédibilité de la jeune militante.

Greta Thunberg « arrêtée pour quelques heures » par la police allemande : l’information avait été reprise en chœur par la presse du monde entier. Derrière les objectifs, on voyait toutefois la Suédoise clairement chercher le coup médiatique. L’extension de l’immense mine de lignite devant le village allemand transformé en zad n’aura heureusement pas attendu la militante pour faire la Une de l’actualité et montrer les contradictions d’un pays qui s’est coupé du nucléaire.

Dans les faits, mis à part sa brillante répartie sur Twitter face au macho de service, Andrew Tate, qui avait provoqué l’activiste avec ses viriles voitures de luxe, les faits d’armes de Greta Thunberg étaient en voie de disparition, ou en tout cas, plus vraiment suivis.

Celle qui a connu une ascension médiatique fulgurante est-elle donc à la recherche d’un second souffle, quitte à devenir la caricature d’elle-même ? La militante enchaine à Davos ce jeudi, en compagnie du gratin mondial. Elle y défendra la lutte contre les énergies fossiles et débattra avec le directeur général de l’Agence internationale de l’Énergie (AIE), Fatih Birol.

Mais la crédibilité de l’activiste n’est aujourd’hui pas beaucoup plus élevée que celle des dirigeants qu’elle prétend combattre dans la station suisse. Plus personne ne croit que ces grand-messes soient vraiment utiles à la cause climatique. Par contre, Greta Thunberg y trouvera la lumière des projecteurs.

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