Dès la semaine prochaine, la ville d’Anvers ouvrira un site doté d’un drive-in, dans le district de Borgerhout, afin d’y réaliser des tests Covid-19 à grande échelle. Le projet est spécifiquement destiné aux personnes qui ne présentent aucun symptôme.
Pour qui? Les tests sont destinés aux personnes qui pensent être infectées par le nouveau coronavirus, mais qui ne présentent aucun symptôme. L’objectif de la ville d’Anvers est de retirer les personnes asymptomatiques du circuit des soins de santé. Comme de nombreuses personnes qui ne présentent pas de symptômes se font tester actuellement, les médecins généralistes, les services d’urgence et les laboratoires d’Anvers sont submergés.
Comment s’inscrire? Les résidents de la ville d’Anvers qui souhaitent se faire tester doivent d’abord s’inscrire via un site web dédié et sur lequel ils doivent répondre à certaines questions. Sur cette base, on leur communiquera s’ils sont autorisés ou non à se faire tester dans le nouveau centre.
Combien ça coûte? Le test n’est pas gratuit, mais il pourra être remboursé de la même manière que ceux effectués ailleurs.
Combien de tests? Le centre sera en mesure d’effectuer entre 500 à 4.000 tests par jour.
Et ensuite? Tous les échantillons du centre seront traités par un nouveau laboratoire de l’Université d’Anvers, sous la supervision du professeur Herman Goossens.
Quels avantages? En plus de retirer les personnes asymptomatiques du circuit des soins de santé, le centre a également l’avantage, selon la ville d’Anvers, de permettre de cartographier plus rapidement et plus précisément les points chauds d’infection. Tout bénéfice pour la société donc, et tout bénéfice pour l’économie puisque les entreprises devront attendre moins longtemps les résultats des tests de leurs employés.
Bruxelles?
À Bruxelles, où la situation devient également préoccupante, la Région souhaite augmenter les capacités de test. Mais les renforts dans les centres de testing se font attendre, ce qui mène à des situations de saturation avec de longues files, parfois de plusieurs heures.
La solution anversoise inspirera-t-elle les autorités dans la capitale?
Alain Maron (Ecolo), ministre bruxellois de la Santé, a promis par communiqué une augmentation des capacités de dépistage en Région Bruxelloise.