Les journaux papier et Bpost recevront toujours des centaines de millions d’euros de subventions pour les années à venir

La Vivaldi a finalement tranché : en kern, le gouvernement décide de reconduire le contrat de distribution des journaux, rapporte De Tijd. Ce contrat couvre une période allant jusqu’en 2027 et prévoit l’octroi de quelque 125 millions d’euros de l’argent des contribuables, par an, à la distribution de journaux et magazines en papier, à des tarifs moins chers que ceux du marché.

L’essentiel : l’accord d’un million d’euros est très controversé.

  • Non seulement il s’agit d’une technologie dépassée, mais le dossier a été considérablement manipulé ces dernières années. Une enquête du chien de garde de la concurrence, l’ABC, est en cours, mais le PDG de Bpost, Dirk Tirez, a dû démissionner en raison d’accords illégaux présumés entre son entreprise et les éditeurs de journaux.
  • L’organisme de surveillance ABC a également effectué une descente chez DPG Media, qui a annoncé un audit interne : des responsables du plus grand acteur médiatique du Benelux auraient été impliqués. Pour l’instant, les choses sont bien calmes de ce côté-là.
  • Si la Vivaldi décide maintenant de prolonger à nouveau le contrat, c’est parce que l’ancien contrat expire à la fin de cette année. Si le nouvel appel d’offres n’est pas lancé, le dossier ne sera pas bouclé à temps. Mais un grand point d’interrogation subsiste sur le dossier : un audit financier de la Cour des comptes et un commissaire aux comptes doivent clarifier si Bpost n’a pas systématiquement surfacturé le gouvernement fédéral pendant des années. Si tel est le cas, le prix de l’opération pourrait encore baisser de manière sensible, en dessous de 125 millions d’euros par an.
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