14 jours avant l’élection présidentielle, les médias américains sont pris entre le marteau et l’enclume. Rien n’a boosté autant leurs résultats que le phénomène ‘Donald Trump’ au cours des 4 dernières années. Pour les médias, la réélection de Trump est donc la meilleure option.
Quiconque a des doutes sur les effets que l’élection de Trump a eus sur les médias devrait jeter un coup d’œil à la valeur du ‘New York Times en faillite’, selon les propres mots du président. Le cours a quadruplé depuis début 2017. Le journal a aussi vu son nombre d’abonnés augmenter de 225% depuis l’élection de Trump.
‘Enragement is engagement’: la règle d’or à l’ère du clic
Mais c’est précisément le problème. Les médias grand public ont adopté une telle position anti-Trump ces dernières années qu’ils ne savent plus quoi faire d’autre. Ce n’est pas sans raison que ‘enragement is engagement’ est la règle d’or à l’ère du clic. Cela s’applique non seulement à Fox News, un partisan de Trump, mais également aux médias de centre gauche, qui diabolisent continuellement Trump depuis 4 ans.
Si vous passez de CNN à Fox ou vice versa, vous avez l’impression de voir les actualités de 2 pays différents. Et à quelques jours des élections, cette polarisation est à son apogée.
Les États-Unis ne communiquent plus, ne s’écoutent plus et ne se parlent plus. Et cela est principalement dû à la haine promue par les grands médias américains.
Les gens veulent seulement voir leurs propres convictions être confirmées par les médias. Il y a quatre ans, la CNN comptait dans ses rangs des journalistes et présentateurs qui appréciaient Trump. Aujourd’hui, vous pouvez toujours voir des républicains et des conservateurs sur CNN, mais seulement s’ils sont contre Trump. Les médias sont devenus incapables de gérer les controverses si elles ne correspondent pas à leur ligne de pensées.
L’hystérie est la norme dans les médias américains
Mais commercialement et financièrement, les deux parties auraient des intérêts dans la réélection de Trump. Non seulement le New York Times mentionné ci-dessus, mais aussi tous les autres grands journaux et médias qui ont vu leur audience doubler, voire tripler en 4 ans.
Aujourd’hui, l’hystérie est devenue la norme dans le monde des médias. Cette agitation a sauvé de nombreux médias de la ruine après qu’une série de titres majeurs des années Obama (2008-2016) aient été abandonnés.
Pour les médias, la réélection de Trump est le scénario de rêve ultime.