Principaux renseignements
- Le taux de fécondité de la Chine a baissé pendant sept années consécutives, en dessous des 2,1 naissances par femme nécessaires au remplacement de la population.
- Les gouvernements locaux contactent les femmes en âge de procréer pour s’enquérir de leurs intentions en matière de planification familiale et suggérer des périodes propices à la conception d’un deuxième enfant.
- Les responsables politiques ont tenté de résoudre le problème en assouplissant les politiques de planification familiale, mais ces mesures n’ont pas donné de résultats significatifs, ce qui a suscité la frustration des citoyens.
La baisse du taux de natalité
La baisse du taux de natalité en Chine a incité les autorités locales à prendre des mesures inhabituelles, dit Newsweek. Les fonctionnaires contactent les femmes en âge de procréer par téléphone pour s’enquérir de leurs intentions en matière de planification familiale. Une femme de la province de Fujian a raconté qu’un fonctionnaire s’était enquis de ses projets de grossesse et lui avait même suggéré une période propice à la conception d’un deuxième enfant.
La crise démographique s’aggrave
Cette approche reflète l’inquiétude croissante suscitée par la diminution de la population chinoise. Le taux de fécondité a chuté pendant sept années consécutives, tombant en dessous des 2,1 naissances par femme nécessaires au remplacement de la population. Cette crise démographique tire la sonnette d’alarme car elle pourrait avoir un impact négatif sur la deuxième économie mondiale.
Echecs des politiques et frustration
Les responsables politiques ont tenté de résoudre le problème en assouplissant les politiques de planification familiale, en autorisant jusqu’à trois enfants par ménage, mais ces mesures n’ont pas donné de résultats significatifs. De nombreux citoyens considèrent que ces efforts sont inadéquats et qu’ils arrivent trop tard.
La Commission nationale de la santé se prononce
Les efforts déployés par le gouvernement pour augmenter le taux de natalité ont suscité la frustration des femmes qui invoquent les contraintes financières, le manque de temps et le manque d’énergie pour justifier le fait qu’elles n’ont pas plus d’enfants. Certaines soulignent également l’injustice des amendes imposées pour avoir eu des enfants avant les changements de politique et exigent des remboursements de la part du gouvernement s’il veut vraiment encourager les naissances.
Sondage d’opinion
La Commission nationale de la santé a lancé une enquête auprès de 30.000 femmes dans différents comtés afin de mieux comprendre l’attitude du public à l’égard de la parentalité, dans le but d’élaborer des solutions plus efficaces.
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