Tout à coup, c’est Georges-Louis Bouchez (MR) qui cherche la modération lors des négociations fédérales

Ce qui semblait être un simple incident est devenu un sujet brûlant : Jean-Paul Wahl (MR) a apporté les tensions entre son parti et Les Engagés à la table des négociations à Wavre. Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a dû rapidement écarter ces remarques.


Principaux renseignements

  • À Wavre, Les Engagés forment une coalition sans le MR, mais avec le PS et Ecolo, bien que le MR soit arrivé en tête.
  • Georges-Louis Bouchez tente de calmer les tensions.
  • Les défis pour former un gouvernement restent importants.

En suivi : Jean-Paul Wahl a parlé de « trahison » à l’encontre de Les Engagés.

  • Une coalition inattendue se dessine à Wavre. La bourgmestre sortante, Anne Masson (Liste du Bourgmestre/MR), a remporté le plus de voix avec 31,26 %. Mais avec un écart minime de 31,24 %, Les Engagés sont montés à la deuxième place : cela représente à peine 3 voix de différence. En termes de sièges, la Liste du Bourgmestre et Les Engagés en ont tous deux 12, tandis que le PS en a 5 et Ecolo 4.
    • En Wallonie, il n’y a pas de règle qui donne automatiquement à la plus grande formation le droit de former la première coalition. Les Engagés ont conclu un accord avec le PS et Ecolo. Le MR, bien que vainqueur, ne fait pas partie de la coalition, et Masson n’est plus bourgmestre.
  • Cette action a été sévèrement critiquée par Jean-Paul Wahl, président du MR du Brabant wallon, dans De Standaard. « C’est une véritable trahison de la part de Les Engagés ! » a-t-il déclaré, ajoutant que c’était « tout simplement stupéfiant ».
  • La relation entre Les Engagés et le MR était auparavant excellente. Ils avaient scellé des accords à tous les niveaux en juin et avaient rapidement formé un gouvernement wallon. Mais aux élections communales, Les Engagés ont décidé de se tourner également vers le PS pour former des coalitions. Les déclarations de Wahl ont ainsi exacerbé les tensions et mis les négociations fédérales sous pression.

L’ambiance est bonne, mais le défi est grand

Écouté : C’est Georges-Louis Bouchez lui-même qui tente de calmer la situation sur Terzake.

  • « À Wavre, nous avons obtenu le meilleur score », a tenu à souligner Bouchez. « Mais c’était serré. » Il a été clair : « Wavre ne sera pas un problème national, c’est un problème wavrien. » Il a ajouté que les sentiments négatifs ne seraient pas emportés à la table des négociations. « Oui, cela provoque des émotions, mais nous devons analyser cela localement. »
  • Bouchez a insisté à plusieurs reprises sur le fait que l’ambiance entre les partis en négociation, N-VA, cd&v, Vooruit, MR et Les Engagés, est bonne. « Pour tout le monde, les élections locales se sont bien déroulées. »

À suivre : Les négociations gouvernementales doivent maintenant aboutir.

  • Le roi Philippe a demandé au formateur Bart De Wever (N-VA) « de poursuivre ses travaux et de les mener à bien dans un délai raisonnable ». La mission de De Wever a été prolongée jusqu’au 4 novembre, et il espère former un gouvernement d’ici la fin novembre.
  • Cependant, de nombreux défis subsistent. Des coupes budgétaires devront être envisagées, ce qui sera difficile à accepter pour Vooruit, cd&v et Les Engagés. Bouchez refuse toute augmentation d’impôts, en particulier sur la fortune. Vooruit propose au contraire un « tax shift », avec un focus accru sur la taxation des patrimoines.
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