D’ici 2030 tous les Uber devront être des véhicules électriques en Europe

Dans les exigences relatives aux véhicules d’Uber Belgique, ils conseillent déjà de posséder un véhicule hybride ou électrique. À partir de 2030, le véhicule électrique sera obligatoire dans toute l’Europe. 

Pourquoi est-ce important ?

L’Union européenne a interdit les véhicules électriques d’ici 2035 dans son objectif de neutralité carbone. Les entreprises sont donc obligées de suivre le pas. Mais la société de VTC Uber va plus loin en visant cet objectif dans le monde entier pour 2040. Un pas de plus vers des transports plus verts qui créer une grande polémique car tout le monde n’a pas les moyens de changer de voiture, qui plus est pour une électrique qui coûte plus cher que les voitures à moteur thermique.

L’actualité : Uber suit l’objectif zéro émission de l’UE et veut même l’élargir à la planète entière d’ici 2040.

  • Le géant mondial du covoiturage Uber s’est fixé pour objectif que ses chauffeurs n’utilisent que des véhicules à émissions nulles pour 2030 en Europe et d’ici 2040 dans le monde. Une ambition qui exige de ses chauffeurs indépendants qu’ils abandonnent leurs voitures à essence et diesel pour des technologies plus propres.
  • Actuellement, un peu moins d’un véhicule sur dix de la flotte européenne d’Uber est à émission zéro, ce qui laisse à l’entreprise sept ans pour changer cela du tout au tout.
  • Pour réduire le coût initial des voitures électriques, Uber a signé des accords avec des constructeurs automobiles comme Stellantis, Kia, Hyundai et Nissan, et des prestataires de services de location, comme Hertz, pour offrir des tarifs réduits sur les modèles propres.
  • « Il s’agit généralement de quelques points de pourcentage en plus de ce que vous pourriez obtenir si vous vous rendiez simplement chez un concessionnaire, et il tend à être principalement basé sur le fait qu’Uber donne un aperçu du volume », a déclaré Chris Hook, le responsable mondial du développement durable d’Uber à EURACTIV.
  • Uber s’est également associé à des entreprises qui déploient des bornes de recharge, notamment BP au Royaume-Uni et TotalEnergies en France.
  • Les conducteurs se verront proposer des formules d’abonnement moins chères, tandis qu’Uber utilisera les données des trajets des conducteurs pour aider les entreprises à trouver des emplacements où installer des centres de recharge rapide.

Contexte : Uber souhaite réduire le coût d’achat des véhicules électriques à ses chauffeurs mais la crise énergétique n’aide pas le changement vers l’électrique.

  • Les véhicules électriques restent nettement plus coûteux à l’achat que leurs homologues à carburant fossile, bien qu’ils soient moins chers à l’usage grâce à des coûts de carburant et d’entretien moins élevés. Toutefois, la flambée des prix de l’électricité et la hausse des taux d’intérêt ont partiellement érodé cet avantage.
  • Malgré que certains chauffeurs aient déjà passé le pas de l’électrique, d’autres conducteurs sont plus réticents à le passer. Pour eux, le problème est le coût initial clairement plus élevé des véhicules et les craintes liées au manque d’infrastructures de recharge, ainsi que les temps de recharge plus longs par rapport au ravitaillement en carburant.
  • « Il y a définitivement une certaine hésitation. Je pense que c’est très naturel avec une nouvelle technologie « , a expliqué M. Hook. « En général, une fois que quelqu’un a essayé un véhicule électrique, la réaction est très positive… Souvent, la peur ou l’hésitation des gens, elle ne se matérialise pas vraiment une fois qu’ils ont la chance d’essayer réellement l’essayer. » Ajoute-t-il.
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