Seule une poignée d’employés reçoivent un cadeau de leur patron le jour de leur anniversaire, révèle une enquête menée auprès de 1 000 Belges par Kadonation, une start-up gantoise qui aide les entreprises à mettre en œuvre une politique de l’attention.

Principaux renseignements

• Un peu plus d’un employé sur dix reçoit un cadeau d’anniversaire de son employeur. Cependant, plus d’un salarié sur trois souhaite recevoir un cadeau au travail pour cette occasion privée.
• Les jeunes employés (40 pour cent) en particulier attendent de leur patron qu’il leur offre un cadeau pour leur anniversaire.
• L’enquête de Kadonation montre que les entreprises commencent à reconnaître l’importance que les salariés attachent à leur anniversaire. Au cours des premiers mois de cette année, le nombre de cadeaux d’anniversaire a augmenté d’un quart (+24 pour cent) par rapport à l’année dernière.

Dans l’actualité : 13 pour cent des salariés belges reçoivent un cadeau de leur employeur pour leur anniversaire. Cependant, plus d’un salarié sur trois souhaiterait recevoir un cadeau au travail pour cette occasion privée.

• Ce sont surtout les jeunes employés (18 à 34 ans) qui s’attendent à ce que leur anniversaire soit remarqué au sein de l’entreprise : dans ce groupe, 40 pour cent comptent sur un cadeau d’anniversaire.
• Pour 43 pour cent des salariés belges, l’anniversaire arrive même en deuxième position comme moment idéal pour recevoir un cadeau, seule la période de fin d’année obtenant un meilleur score.
• « Les anniversaires sont uniques : tout le monde en a un, personne n’est oublié. C’est la fête la plus inclusive qui soit et, en partie pour cette raison, une excellente occasion de reconnaître personnellement les employés et de les lier à votre organisation. Les entreprises investissent dans des programmes onboarding ou teambuildings coûteux, mais manquent trop souvent l’occasion d’offrir un simple cadeau d’anniversaire personnalisé », déclare Jelle Van Roosbroeck, cofondateur de Kadonation.

Verdict : Pourquoi si peu d’entreprises offrent-elles un cadeau à leurs employés le jour de leur anniversaire ?

• « De nombreuses entreprises doutent de la nécessité d’aborder les anniversaires de manière structurée. Qui s’occupe de tout cela ? Quel est le cadeau approprié pour tous les collègues ? Et surtout, comment éviter que quelqu’un soit oublié ? Dans l’incertitude, de nombreuses organisations choisissent alors de ne rien faire du tout », précise Van Roosbroeck. « C’est dommage, car les employés se sentent alors invisibles lors d’une journée qui devrait leur être consacrée. Il existe de nombreux outils simples qui permettent de n’oublier personne et tout le monde apprécie un chèque-cadeau, par exemple ».

Augmentation du nombre d’entreprises qui offrent des cadeaux d’anniversaire

Mais le sondage de Kadonation montre que les entreprises commencent à reconnaître l’importance que les employés attachent à leur anniversaire.

• Au cours des premiers mois de cette année, le nombre de cadeaux d’anniversaire a augmenté d’un quart (+24 pour cent) par rapport à l’année dernière.
• « À une époque où il n’est pas évident de faire des progrès sur le plan financier, les entreprises veulent traiter les cadeaux de manière intelligente afin de conserver leurs employés », explique Van Roosbroeck.
• Les entreprises belges restent toutefois à la traîne par rapport à leurs voisins du Nord : aux Pays-Bas, 23 pour cent des employés reçoivent un cadeau pour leur anniversaire.

Et aussi ceci : Selon la start-up gantoise, le chèque-cadeau reste le cadeau le plus populaire, suivi par le chocolat, les sucreries et les colis postaux contenant des friandises ou des fleurs. En moyenne, les entreprises dépensent environ 19,30 euros par cadeau d’anniversaire.

• « Ce qui compte, ce n’est pas le montant que vous dépensez, mais l’attention personnelle et le moment choisi », souligne Van Roosbroeck. « Même un simple cadeau, accompagné d’un message sincère, fait toute la différence. Surtout dans un marché du travail tendu, il est important de reconnaître les gens personnellement.

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