Mark Zuckerberg, le dirigeant de Facebook, est à Bruxelles pour une réunion. Mais que veut-il obtenir?
Quoi? Mark Zuckerberg est en route pour la conférence sur la sécurité à Munich. En chemin, il prend un café à la Commission européenne.
Pourquoi? Il y a un certain nombre de sujets dont Zuckerberg parlera certainement, même si on ne doit pas s’attendre à de majeures conclusions. Il s’agit en effet d’une première discussion, un signe de bonne volonté de la part de Facebook également.
De quoi parlera-t-on?
- La réglementation de l’intelligence artificielle
- Une taxe numérique pour les entreprises non basées en Europe
- Les interférences, la modération et la censure des réseaux sociaux
Le plus important? Difficile à dire. L’IA est en hausse, tout le monde semble s’accorder sur la nécessité d’une législation plus large. La taxe numérique est un sujet sensible pour l’Union européenne, et la modération difficile pour Facebook.
À propos de la taxe numérique: l’Union européenne peut prélever peu ou pas d’impôts sur les entreprises qui n’ont pas leur siège en Europe. Si elles s’établissent en Irlande, le régime des droits d’auteur est favorable. Google a par ailleurs reçu récemment une amende monstrueuse de la part de l’UE. On estime ainsi à Palo Alto que ne rien payer s’avérera assez compliqué.
Compliquée aussi est la modération chez Facebook. Le réseau social ne jure que par la liberté d’expression, même si elle conduit à des fake news. Le terrorisme ou la pornographie enfantine mettent par exemple tout le monde d’accord. Zuckerberg est catégorique: les nouveaux réseaux sociaux naissent en Chine, l’UE n’a donc pas à s’inquiéter.
Offensive de charme: la visite de Zuckerberg doit donc être considérée en partie comme une offensive de charme. Il vient pour montrer sa bonne volonté, mais aussi certainement pour protéger son propre programme…
Lire aussi: