La France et l’Allemagne seraient les deux pays les plus impactés en cas de taxe sur le plastique non-recyclé. La Belgique recevrait, quant à elle, la 10e plus grosse facture.
L’Union européenne réfléchit depuis plusieurs années à imposer une taxe sur les emballages plastiques non-recyclés aux pays membres. Cette proposition pourrait d’ailleurs déjà être intégrée dans le budget 2021-2027 de l’UE.
Le site Politico a fait les calculs de ce que cela représenterait pour chaque pays. Le principe de base: pour chaque kilogramme de plastique non-recyclé, le pays devra verser 80 cents à l’Union européenne. Et pour certaines nations, la note risque d’être salée.
L’UE prévoirait cependant d’accorder un rabais sur cette taxe aux pays ayant un revenu national brut (RNB) par habitant inférieur à la moyenne européenne. Ce mécanisme de réduction serait calculé en fonction de la taille des populations. La réduction a déjà été prise en compte dans les calculs du site Politico.
Résultats
La France et l’Allemagne seraient les deux pays à payer le plus pour cette taxe, avec des factures de respectivement 1.370 millions d’euros et 1.325,4 millions d’euros. Viendraient ensuite l’Italie (€836,4 M), l’Espagne (€528,6 M) et la Pologne (€429 M). Ce trois pays seraient pourtant les plus grands bénéficiaires du rabais accordé par l’Europe.
Dans ce classement, la Belgique est en 10e position avec une facture de 153,4 millions d’euros. Comme la plupart des pays européens, nous recyclons entre 40 et 50% de nos déchets plastiques.
Tout en bas, on retrouve la Lituanie et Chypre. Pas étonnant vu que les deux pays recyclent entre 60 et 75% de leurs emballages plastiques. Avec la Bulgarie, ils sont les champions du recyclage en Europe.
Selon les premiers calculs de l’Union européenne, la taxe devrait rapporter 5,9 milliards d’euros par an. Les calculs de Politico font légèrement grimper la somme à 6,1 milliards d’euros.
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