Principaux renseignements
- Trump pense que Poutine n’a pas l’intention de mettre fin à la guerre en Ukraine.
- L’optimisme de Trump quant à la médiation d’un accord de paix s’est estompé.
- L’administration de Trump montre maintenant moins d’intérêt à agir en tant qu’intermédiaire entre la Russie et l’Ukraine.
Lors d’un récent appel téléphonique avec des dirigeants européens, dont le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz, le président américain Donald Trump aurait fait part de sa vision pessimiste de la guerre en Ukraine. Selon le Wall Street Journal, Trump a déclaré que le président russe Vladimir Poutine n’avait pas l’intention de mettre fin au conflit et qu’il pensait en tirer un avantage.
Ce point de vue s’écarte des déclarations publiques antérieures de Trump, qui suggéraient que les États-Unis pourraient jouer un rôle de médiateur dans la conclusion d’un accord de paix. Il s’aligne toutefois sur les indications récentes de Trump et de son administration, qui laissent entrevoir une perte de confiance dans une résolution rapide du conflit et une diminution de l’intérêt à jouer le rôle d’intermédiaire entre la Russie et l’Ukraine.
Diminution de l’intérêt des États-Unis
Après une conversation téléphonique de deux heures avec Poutine dimanche, Trump a fait part aux journalistes de sa frustration face à la position de Poutine, mais s’est abstenu de promettre de nouvelles sanctions contre la Russie, alors qu’il avait fait allusion à de telles mesures un jour plus tôt si Moscou refusait un cessez-le-feu.
L’appel a également évoqué la possibilité de pourparlers de paix, le Vatican ayant proposé d’accueillir les négociations. Dans un premier temps, Trump s’est montré ouvert à l’envoi de représentants américains, dont le secrétaire d’État Marco Rubio et l’envoyé spécial Keith Kellogg, mais lundi, son enthousiasme pour une participation directe des États-Unis s’est émoussé. Il a également tempéré les attentes concernant un cessez-le-feu « inconditionnel », terme qu’il avait déjà utilisé sur les médias sociaux. Prévus pour la mi-juin, les pourparlers au Vatican visent à relancer les négociations entre la Russie et l’Ukraine, qui sont dans l’impasse, dans l’attente d’une confirmation officielle du Saint-Siège.
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