Principaux renseignements
- Le Pentagone a commencé à renvoyer jusqu’à 1.000 militaires transgenres qui se sont ouvertement identifiés comme tels.
- Ceux qui s’étaient déjà identifiés comme tels risquent désormais d’être renvoyés dans les 30 jours.
- Cette directive est le reflet d’une directive émise en février qui a été interrompue en raison de contestations juridiques.
Le Pentagone a commencé à renvoyer jusqu’à 1.000 militaires transgenres qui se sont ouvertement identifiés comme tels. Les autres personnes transgenres actuellement en service auront 30 jours pour s’identifier avant d’être éventuellement renvoyées. Cette directive fait suite à une récente décision de la Cour suprême autorisant l’interdiction par l’administration Trump des personnes transgenres dans l’armée.
Tout en reconnaissant que le nombre pourrait être plus élevé, le Pentagone estime qu’environ 4.240 membres du service actif, de la Garde nationale et de la réserve ont été diagnostiqués avec une dysphorie de genre au 9 décembre 2024. Ce chiffre ne représente qu’une petite fraction des deux millions de membres des forces armées. La directive actuelle est le reflet d’une directive émise en février, qui a été interrompue en raison de contestations juridiques.
Restrictions pour les vétérans LGBTQ
Le ministère des Anciens combattants (VA) a resserré l’accès aux soins de santé pour les anciens combattants LGBTQ+, en commençant par l’élimination de la directive VA 1.341 et l’arrêt progressif des traitements liés à la prise en charge des questions de genre. Cette mesure coïncide avec la position passée du secrétaire à la défense, Pete Hegseth, selon laquelle les femmes ne sont pas aptes à jouer un rôle au combat.
Retraite volontaire du personnel militaire transgenre
Ceux qui se sont identifiés à l’époque – environ 1.000 personnes – vont maintenant entamer le processus de retraite volontaire de l’armée. Ils soulignent la perte potentielle des avantages que les soldats transgenres ont acquis au cours de leurs années de service s’ils n’acceptent pas l’offre de commutation actuelle. Les soldats transgenres reconnaissent que la décision est techniquement volontaire, mais qu’il y a de la coercition derrière. Ils affirment qu’un millier de personnes transgenres continueraient à servir si cela était autorisé.
- Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’un effort plus large de l’administration Trump visant à réprimer les personnes transgenres, à la fois dans l’armée et parmi les anciens combattants.
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