Sciensano a recensé mardi 689 nouvelles hospitalisations. C’est un nouveau record en 24 heures. Il dépasse de 60 unités le record du 15 mars dernier. Peu à peu, tous les tristes records seront battus.
Cette 2e vague est plus qu’une réplique. Elle va surmonter la première.
1. Les hospitalisations
- À l’heure d’écrire ces mots, 5.554 patients sont soignés suite à une infection au Covid-19. Le record du printemps dernier date du 6 avril avec 5.715 lits occupés.
- En sachant qu’il y a plus d’admissions que de sorties, et ce depuis des semaines maintenant, ce n’est qu’une question de jours avant que ce record ne soit battu. En l’état, les 8.700 lits prévus pour les patients Covid seront occupés d’ici 7 jours.
2. Les soins intensifs
- On devrait atteindre les 1.000 patients en soins intensifs cette semaine. Le record date du 8 avril dernier avec 1.285 lits occupés pour une capacité d’environ 1.500 lits.
- En cas de saturation, l’Allemagne pourrait offrir une porte de sortie. Cette saturation pourrait intervenir le 6 novembre.
3. Taux de positivité
- Le nombre de cas en 24 heures a bien sûr été battu. Logique, notre capacité de tests est sans commune mesure par rapport au printemps dernier. Il est passé de 20.000 le 24 avril dernier à plus de 80.000 tests le 21 octobre.
- Ce qui reste un marqueur pertinent, c’est le taux de positivité de ces tests. Là aussi, il est en constante augmentation. Il a pointé à 26,44% ce 23 octobre. Le record date du 29 mars avec 33,4% des cas testés.
4. Les décès
- Les décès sont le seul indicateur qui pour le moment ne tient pas la comparaison avec le printemps dernier. Le triste record a été établi le 8 avril dernier avec 321 décès. Pour cette deuxième vague, 107 décès ont été enregistrés ce lundi 26 octobre.
- Mais attention, la moyenne grimpe dangereusement, avec 45,9 décès quotidiens sur les 14 derniers jours (+31 par rapport aux deux semaines précédentes). La moyenne pour les derniers jours tourne autour des 60 décès.
Lire aussi : Un reconfinement complet le week-end ? Le couvre-feu à partir de 22 heures a un ‘effet nul’