Les propriétaires de voitures électriques sont actuellement exemptés de taxes routières. Cela changera à partir de l’année prochaine. Les tarifs pour la mise en circulation et la taxe routière annuelle resteront toutefois généralement inférieurs à ceux applicables aux voitures à carburant fossile.
Principaux renseignements
- À partir de l’année prochaine, les voitures électriques ne seront plus exemptées de la taxe de circulation. Les personnes qui immatriculent leur véhicule avant 2026 continueront à bénéficier du régime actuel.
- Selon Ben Weyts (N-VA), ministre flamand des Finances, la Flandre a besoin de ces revenus supplémentaires pour pouvoir continuer à investir dans l’entretien des routes.
- La taxe de mise en circulation s’élèvera à un montant fixe de 61,50 euros. La taxe de circulation annuelle s’élèvera à au moins 69,72 euros par an.
Contexte : toute personne qui achète ou reprend une voiture en Flandre et souhaite la conduire sur la voie publique doit s’acquitter de deux types de taxes.
- Tout d’abord, il y a la taxe de mise en circulation (BIV). Il s’agit d’une taxe unique que vous payez lors de l’achat d’une voiture. Son montant dépend du type de véhicule et, dans certains cas, de la date à laquelle vous avez immatriculé votre voiture auprès du Service d’immatriculation des véhicules (DIV). Vous pouvez vérifier le montant de la TMC pour votre voiture sur le site web du gouvernement flamand.
- Il y a ensuite la taxe de circulation annuelle. Cette taxe est calculée sur la base de certaines caractéristiques du véhicule, telles que son âge et la puissance fiscale, déterminée notamment en fonction du type de carburant utilisé.
Taxe de circulation pour les voitures écologiques
Dans l’actualité : actuellement, les voitures écologiques sont encore exonérées de la taxe de circulation. Le gouvernement flamand modifiera cette réglementation à partir du 1er janvier 2026.
- Ben Weyts (N-VA), ministre flamand des Finances, rappelle que l’exonération fiscale pour les voitures durables avait été instaurée à l’époque afin de stimuler la mobilité verte. « L’exonération a connu un tel succès que les recettes fiscales ont fortement diminué et que le financement de nos infrastructures routières risque désormais de se tarir. C’est pourquoi nous devons agir maintenant », déclare-t-il. « Nous voulons pouvoir continuer à investir dans l’entretien de nos routes. »
- En moins de 10 ans, le nombre de voitures entièrement électriques a été multiplié par près de 95 (passant de 1 390 en 2015 à 132 979 en 2024). L’année dernière, 16 % des voitures nouvellement immatriculées étaient électriques.
Explication : combien d’impôts les propriétaires de voitures électriques devront-ils payer à partir de 2026 ?
- À partir de cette date, vous paierez une taxe d’immatriculation de 61,50 euros pour une voiture électrique ou à hydrogène. Pour une voiture à essence ou diesel, cette taxe peut rapidement atteindre plusieurs centaines d’euros.
- Comme nous l’avons déjà mentionné ci-dessus, la taxe de circulation annuelle est calculée sur la base des chevaux fiscaux. En général, les voitures électriques relèvent de la tranche d’imposition la plus basse : 69,72 euros par an pour 1 cheval fiscal et 87,24 euros par an pour 5 chevaux.
- Les personnes qui immatriculent leur voiture électrique avant la fin de l’année continuent de bénéficier de l’exonération fiscale.


