La banque Santander supprime des emplois et gèle les salaires au Royaume-Uni


Principaux renseignements

  • Santander Royaume-Uni supprime des emplois et gèle les salaires dans le cadre d’une restructuration.
  • Le personnel des services internationaux est reclassé en back-office pour réduire les coûts.
  • La banque cherche à devenir plus attractive, tout en niant vouloir se vendre.

Santander Royaume-Uni mène une vaste restructuration de sa banque commerciale, rapporte The Guardian. Dans ce cadre, la banque gèle les salaires, réduit les primes et prévoit de supprimer jusqu’à 200 postes. Elle justifie ces décisions par la pression réglementaire croissante et la hausse des coûts d’exploitation sur le marché britannique. Cette réorganisation provoque un fort mécontentement parmi les employés. Ceux-ci sont brusquement transférés vers de nouvelles équipes, parfois avec une rémunération moindre. Bien que Santander ne puisse pas réduire directement les salaires, elle impose un gel pour les collaborateurs reclassés. Ces derniers s’installent dans des fonctions moins bien payées. En interne, la direction annonce également des modifications majeures du système de primes. Celles-ci entraînent une baisse des montants versés.

  • La banque procède aussi à des licenciements au sein de Santander Navigator, sa plateforme lancée il y a trois ans pour soutenir le commerce international. Cette décision reflète à nouveau sa volonté de réduire les coûts. Elle souhaite simplifier ses opérations.

La restructuration vise à améliorer la structure des primes

Santander Royaume-Uni affirme que la restructuration a pour objectif de rendre la structure des primes plus équitable et transparente, tout en adaptant les rôles aux nouvelles attentes des clients.
La banque insiste sur sa volonté de garder les clients au centre de son activité, en s’appuyant sur un modèle opérationnel plus agile. Elle défend également le déploiement international de la plateforme Santander Navigator, en mettant en avant ses solutions « Beyond Banking » à destination des entreprises engagées dans le commerce international. Enfin, Santander réfute catégoriquement toute intention de vendre ses activités au Royaume-Uni, réaffirmant qu’elles constituent une partie intégrante de son modèle économique diversifié.

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