Ryanair supprime les frais de changement pour ses vols de juillet et août

La compagnie aérienne low-cost a annoncé ce mardi supprimer les frais de changement de vol pour tous les clients effectuant une réservation pour juillet et août.

Cette mesure doit leur permettre de ‘réserver leurs vacances d’été en toute tranquillité’ en cas de changement dans leurs projets de voyage. Autrement dit, si le coronavirus venait à les dissuader de partir à cause d’une nouvelle hausse des infections dans le pays de destination, par exemple.

Ryanair avait déjà annoncé rétablir 40 % de ses vols dès le 1er juillet. La compagnie effectuerait alors près de 1.000 vols par jour, lui permettant de desservir 90 % des destinations régulières d’avant la crise sanitaire. Pour regagner la confiance de ses clients et relancer les affaires, elle proposera désormais ces nouvelles options:

  • À partir du 10 juin, les clients qui effectuent une réservation pour voyager en juillet et en août pourront déplacer leurs vols sans frais de changement pour programmer un nouveau voyage avant 31 décembre 2020.

  • Les voyageurs devront conserver la même destination que celle inscrite dans leur première réservation.

‘Alors que des pays aux destinations populaires pour les vacances, comme l’Italie, le Portugal et l’Espagne s’ouvrent aux touristes internationaux, nous sommes prêts à accueillir des passagers à bord à partir du 1er juillet’, commente dans un communiqué Dara Brady, directeur marketing et numérique de Ryanair. ‘Nous voulons offrir à nos clients un maximum de confiance et de flexibilité, sans frais de changement de vol si leurs projets de voyage changent.’

Ryanair voudrait peut-être tenter de redorer son blason après plusieurs épisodes controversés en pleine crise. Pas plus tard que la semaine dernière, l’entreprise a été accusée de ‘chantage au licenciement’ en France, la direction menaçant de licencier ses salariés s’ils n’acceptent pas une baisse de salaire jusqu’à moins 20%. Ryanair a également dénoncé plusieurs aides d’Etat octroyées à des compagnies aériennes rivales, comme Air France (7 milliards d’euros) et Lufthansa (9 milliards d’euros).

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