Quand le FBI télécharge des documents de la CIA via… le WiFi d’un Starbucks

Afin de télécharger des documents très sensibles, le FBI a préféré utiliser une adresse IP et un réseau WiFi différents, et s’est donc tourné vers un Starbucks.

C’est une histoire bien réelle que nous relaye Presse-Citron, et non tirée d’un scénario de série américaine. Tout commence avec Joshua Schulte, un ancien employé de la CIA soupçonné d’être à l’origine d’une importante fuite d’informations confidentielles à destination de WikiLeaks.

Lors de son procès, le FBI a pu s’emparer de documents hautement sensibles nommés Vault 7 et Vault 8. Mais le Bureau ne les a pas téléchargé ‘simplement’ comme on pourrait le croire, craignant d’infecter tout le réseau du FBI par un potentiel malware malveillant. Ils ont donc eu recours à une méthode… Peu conventionnelle.

En recherche d’un terrain neutre, le FBI s’est tourné vers le WiFi d’un Starbucks pour télécharger ces documents primordiaux pour l’affaire. ‘Chaque fois que vous téléchargez quelque chose sur Internet, vous prenez un risque’, indique l’agent fédéral Steven Deck en réponse à l’avocat Matthew Laroche. ‘Et compte tenu du type d’informations que nous allions acquérir, nous voulions prendre des mesures de sécurité supplémentaires – de nombreuses mesures supplémentaires de sécurité pour maintenir l’intégrité de nos systèmes ainsi que pour être en mesure d’obtenir les informations et de les stocker correctement.’

Une heure de téléchargement

La retranscription de cet échange a montré qu’il a fallu une heure pour télécharger ce qui a été publié sur WikiLeaks. Un détail qui a son importance pour prouver que les fichiers ont été dérobés au sein même de la CIA.

On découvre aussi que WikiLeaks n’a publié qu’une fraction seulement du 1 To d’informations volé par Schulte, et que le document Vault 8 n’a par ailleurs pas été publié par l’organisation fondée par Julian Assange.

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