Quand Gwynneth Paltrow recherche une nounou…

Les abonnés de la Newsletter de Gwynneth Paltrow, « Goop », comme elle la nomme elle-même, savent que l’actrice est très exigeante pour les détails de sa vie de tous les jours, et que cela atteint des sommets quand il s’agit de ses enfants, Apple, 7 ans, et Moses, 5 ans. Apparemment, ils ne connaissent pas le sucre raffiné, sont habillés dans des vêtements de coton français non blanchi à l’eau de javel, et lorsqu’ils vont jouer chez des amis, ils sont décontaminés au retour à la maison, grâce à des lingettes biologiques que Gwynneth conserve dans sa voiture pour cet usage.

Maintenant, l’actrice et sa rock star de mari, Chris Martin, le chanteur et leader du groupe Coldplay, recherchent un répétiteur pour leurs enfants, pour les soirées et les week-ends. L’annonce précise que le candidat (ou candidate) doit bien connaître son latin et son grec, doit parler couramment deux langues (hormis l’anglais, s’entend), et doit avoir étudié la philosophie. De plus, il doit avoir le sens musical, être sportif, jeune d’esprit, plutôt tourné vers les activités d’extérieur, et être passionné par le théâtre, la voile et les sports. Bref, même Mary Poppins n’aurait aucune chance.

« Bonne chance, Gwynnie !», s’exclame Jojo Myes dans le Daily Telegraph. La plupart du temps, les gens qui embauchent des nounous ont du mal à trouver la bonne personne, même si leurs seuls critères sont la gentillesse et la capacité de cuisiner des bâtonnets de poisson frit.

Il est certain que le poste est bien payé (62.000 livres annuelles, selon l’annonce, soit autour de 70.000 euros). Mais bien souvent, les enfants de stars, privés la plupart du temps de l’attention parentale qu’ils auraient souhaité avoir, tendent à être gâtés et capricieux. Et même si ses enfants sont délicieux, les parents ne le sont peut-être pas, et les nounous employées par des célébrités doivent gérer l’égo surdimensionné de celles-ci, leurs sensibilités aggravées, et leur propre manque d’importance. En fin de compte, ce sont des domestiques, et ils sont traités comme tels. Dans le cas de Gwynneth, la journaliste conclut qu’elle ne sait pas si elle parviendra à trouver le candidat de ses rêves, mais que l’on peut parier que quel qu’il soit, il méritera amplement le moindre penny de son salaire…

 

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