Principaux renseignements
- Le Mouvement populaire flamand, l’Association médicale flamande et le Comité flamand pour Bruxelles ont créé une plateforme pour les plaintes linguistiques dans les hôpitaux bruxellois.
- Les patients néerlandophones en Flandre et à Bruxelles ont le droit d’être traités dans leur propre langue dans des situations critiques.
- Les plaintes peuvent être signalées via www.taalklachten.be. Si nécessaire, des actions juridiques seront engagées contre les hôpitaux qui enfreignent la loi.
Un point de signalement a été mis en place pour permettre aux patients de déposer des plaintes concernant les problèmes linguistiques dans les hôpitaux bruxellois et les services d’urgence. Cette initiative émane du Mouvement populaire flamand (VVB), de l’Association médicale flamande (VAV) et du Comité flamand pour Bruxelles (VKB).
Le ministre flamand Ben Weyts, compétent pour la périphérie flamande, souligne que les patients néerlandophones en Flandre et à Bruxelles ont le droit d’être traités dans leur propre langue. Cela vaut particulièrement dans les situations médicales d’urgence, où chaque seconde compte. Selon lui, il ne s’agit pas seulement d’une obligation légale, mais aussi d’un droit fondamental de l’homme.
Une approche plus stricte contre les infractions
Les services d’urgence bruxellois, les groupes médicaux d’urgence (MUG) et les hôpitaux publics sont légalement tenus d’être bilingues, mais dans la pratique, ces règles ne sont pas toujours respectées. Le gouvernement fédéral a promis de surveiller cette situation, mais le gouvernement flamand prend déjà des mesures avec un nouveau système de signalement.
Signalement des plaintes
Le public peut signaler les infractions via www.taalklachten.be. Les plaintes seront analysées et pourront entraîner des actions juridiques contre les hôpitaux qui ne respectent pas la loi. Le ministre Weyts espère que cette initiative rendra visible l’ampleur du problème et conduira à des mesures efficaces. Selon lui, les hôpitaux qui ignorent les lois linguistiques et n’aident pas les patients dans leur langue maternelle doivent être tenus pour responsables.
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