Principaux renseignements
- Le gouvernement fédéral doit trouver des milliards supplémentaires pour augmenter son budget de la défense.
- Selon le député Koen Metsu (N-VA), les 4 milliards d’euros supplémentaires peuvent être levés auprès de la sécurité sociale et des soins de santé.
- Les partis d’opposition, quant à eux, s’opposent à des coupes budgétaires supplémentaires dans la sécurité sociale pour financer l’expansion militaire.
La Belgique est confrontée à une décision cruciale concernant son budget de défense. Bien que cela ne fasse pas l’unanimité, une augmentation des dépenses de défense semble inévitable compte tenu des tensions géopolitiques. Le parti soutient l’objectif de l’OTAN selon lequel les États membres devraient consacrer 5 % de leur PIB à la défense, dont 3,5 % aux dépenses militaires directes.
Le député N-VA Koen Metsu s’interroge ouvertement sur l’origine de ces fonds considérables pour la défense à Terzake. Il souligne que la sécurité sociale et les soins de santé reçoivent ensemble 38 milliards d’euros par an. Cela soulève une question cruciale : d’où proviendront les 4 milliards d’euros supplémentaires pour la défense ?
Désaccord au sein du gouvernement
L’augmentation proposée des dépenses de défense se heurte à une forte opposition au sein du gouvernement de coalition de De Wewer. Le MR, Vooruit et le CD&V expriment des réserves quant à cet engagement financier important en raison de son impact potentiel sur les programmes d’aide sociale. Vooruit et CD&V s’opposent spécifiquement à toute réduction qui compromettrait la sécurité sociale. Par ailleurs, le MR rejette l’idée d’augmenter les impôts pour financer l’expansion militaire.
La position du parti N-VA est inébranlable en faveur de l’augmentation du budget de la défense, la justifiant comme essentielle pour la sécurité nationale. En revanche, les partis d’opposition sont résolus à rejeter toute mesure qui compromettrait les programmes de protection sociale pour financer l’expansion militaire.