L’UE menace de sanctions la Chine pour une cyberattaque contre la République tchèque


Principaux renseignements

  • L’Union européenne a menacé la Chine de sanctions pour une cyberattaque contre la République tchèque.
  • Le ministère tchèque des affaires étrangères a condamné le comportement de la Chine. Il estime que cela porte atteinte à sa crédibilité et contredit ses déclarations publiques.
  • Kaja Kallas a souligné que tous les États doivent respecter le droit international. De plus, ils doivent adhérer aux normes de l’ONU concernant les infrastructures critiques.

L’Union européenne a lancé un avertissement à la Chine. En cause : une cyberattaque visant le ministère des Affaires étrangères tchèque. La Haute représentante Kaja Kallas a qualifié l’attaque d’ »inacceptable ». Elle affirme qu’elle viole les normes internationales et réaffirme le soutien total de l’UE à la République tchèque.

Prague accuse directement la Chine d’être responsable. Selon le gouvernement tchèque, l’attaque visait un réseau classé comme infrastructure critique. Elle serait menée par le groupe APT31, soupçonné de travailler pour Pékin. Ce groupe est connu pour des cyberattaques sophistiquées contre des gouvernements, des armées et des entreprises privées.

Les cyberattaques se poursuivent depuis 2021

Le ministère tchèque des Affaires étrangères a condamné la Chine. Il estime que ces actes nuisent à sa crédibilité et contredisent ses discours officiels.

Kaja Kallas a relayé cette condamnation au nom des 27 États membres. Elle rappelle que l’UE a exprimé ses inquiétudes à plusieurs reprises depuis 2021. Elle insiste aussi sur la nécessité de respecter le droit international et les normes de l’ONU sur la protection des infrastructures critiques. Lors d’une conférence de presse, elle a averti que l’UE était prête à imposer des sanctions. Elle n’a pas précisé les mesures exactes, mais celles-ci seront décidées au cas par cas, avec l’accord unanime des États membres.

Tensions persistantes entre l’UE et la Chine

Cette crise intervient alors que l’UE cherche à redéfinir ses relations avec la Chine. Certains espéraient une relance du dialogue après les années Trump. Mais de nombreuses tensions subsistent. L’UE s’inquiète notamment de la surproduction industrielle chinoise et du partenariat renforcé de la Chine avec la Russie. Elle critique également le rôle de Pékin dans la guerre en Ukraine. Selon Bruxelles, la Chine fournit 80 pour cent des produits à double usage interdits à la Russie.

La cyberguerre et la désinformation étrangère restent aussi des sujets sensibles. L’UE accuse la Chine de vouloir influencer les élections, manipuler l’opinion publique et diffuser de la propagande. Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a rappelé que le cyberespace est un champ de bataille permanent. Il a souligné la gravité de cette attaque contre la Tchéquie.

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