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L’UE étudie les moyens de se libérer des contrats gaziers russes

L’UE étudie les moyens de se libérer des contrats gaziers russes
(Photo by: Marli Miller/UCG/Universal Images Group via Getty Images)

Principaux renseignements

  • La Commission européenne étudie les moyens d’aider les entreprises du secteur de l’énergie à se libérer des contrats gaziers russes sans encourir de pénalités.
  • L’invocation de la force majeure pourrait dispenser les parties de remplir leurs obligations contractuelles en raison de circonstances imprévues, telles que la guerre en Ukraine.
  • Les dirigeants de l’UE se sont engagés à ne plus dépendre du pétrole et du gaz russes d’ici 2027, mais des données récentes montrent une augmentation des achats de GNL à la Russie.

La Commission européenne étudie les moyens d’aider les entreprises du secteur de l’énergie à se libérer des contrats de gaz russe à long terme sans encourir de pénalités. Selon certains rapports, la Commission envisage de permettre aux entreprises d’invoquer la force majeure, une clause juridique qui dispense les parties de remplir leurs obligations contractuelles en raison de circonstances imprévues. Cette proposition s’inscrit dans une stratégie plus large visant à éliminer la dépendance de l’Europe à l’égard des combustibles fossiles russes d’ici à 2027.

Supprimer les importations d’énergie russe

L’urgence de supprimer progressivement les importations d’énergie russe découle de la crainte que ces revenus ne financent la guerre en cours en Ukraine. L’année dernière, les dirigeants européens se sont engagés à mettre fin à leur dépendance à l’égard du pétrole et du gaz russes. Si les importations totales de gaz en provenance de Russie ont considérablement diminué, des données récentes montrent une augmentation des achats de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de Russie. Les importations par gazoduc se poursuivent également, malgré l’arrêt de l’acheminement du gaz par l’Ukraine au début de l’année 2025.

L’objectif de 2027

L’augmentation des importations soulève des inquiétudes quant à la capacité de l’UE à atteindre son objectif d’élimination du gaz russe en 2027. Certains cadres du secteur de l’énergie discutent ouvertement de la possibilité de reprendre les importations de gaz russe, en citant les économies potentielles et les avantages en matière de sécurité de l’approvisionnement. Ils affirment qu’un retour aux niveaux d’importation d’avant-guerre pourrait être possible si une solution pacifique est trouvée en Ukraine.

  • Dans le même temps, les entreprises de pays comme l’Allemagne, qui dépendaient auparavant fortement du gaz russe pour leurs industries, expriment également leur intérêt pour le redémarrage de ces importations.

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