L’OTAN vise 5 pour cent du PIB pour les dépenses de défense lors du sommet à La Haye


Principaux renseignements

  • Le secrétaire général de l’OTAN propose un objectif de dépenses de défense de 5 pour cent du PIB.
  • L’objectif se décompose en 3,5 pour cent pour les dépenses de défense essentielles et 1,5 pour cent pour les investissements dans l’infrastructure et la capacité industrielle.
  • Les Alliés devraient procéder à des investissements spécifiques en matière de capacités au cours des prochaines années.

Lors du prochain sommet de La Haye, le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, proposera un nouvel objectif de dépenses de défense de 5 pour cent du PIB. Cet objectif ambitieux, qui vise à renforcer la dissuasion des alliés face aux menaces mondiales croissantes, se décompose en 3,5 pour cent alloués aux dépenses de défense de base et 1,5 pour cent consacrés aux investissements liés à la défense, tels que l’infrastructure et la capacité industrielle.

Rutte fait confiance à l’accord

Rutte a qualifié cette décision d' »historique » à l’issue d’une réunion des ministres de la défense de l’OTAN à Bruxelles. Il a souligné l’importance de ces objectifs de capacité, en indiquant les investissements spécifiques nécessaires de la part des alliés dans les années à venir. Se disant confiant dans la possibilité de parvenir à un accord final avant le sommet des 24 et 25 juin, Rutte a fait état d’un « large soutien » des alliés, y compris des États-Unis, à l’égard de ce nouvel objectif.

Maintenir la dissuasion

La déclaration du sommet devrait être axée sur les dépenses de défense, le renforcement de la production industrielle de défense et le maintien du soutien à l’Ukraine. Réaffirmant l’engagement de l’OTAN en tant qu’alliance nucléaire tant que les armes nucléaires subsisteront, Rutte a souligné la nécessité impérieuse de renforcer la production industrielle de défense pour maintenir la dissuasion.

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