Principaux renseignements
- Le traité historique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les pandémies a été approuvé par les États membres.
- Les pays sont légalement tenus de mettre en œuvre des mesures visant à prévenir les pandémies et à y répondre de manière plus efficace et plus équitable.
- Un système d’accès aux agents pathogènes et de partage des avantages est en cours de négociation pour faciliter le partage des échantillons et des données sur les agents pathogènes.
Lors de la réunion annuelle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève, les États membres ont adopté un nouveau traité pour mieux se préparer aux futures pandémies. Ce traité, juridiquement contraignant, n’entrera toutefois pas encore en application immédiate.
Le vote a suscité des tensions. Le premier ministre slovaque, avec le soutien de la Pologne et de l’Italie, a tenté de retarder l’adoption. Malgré cette opposition, la majorité des États membres a validé le texte. La plupart des points avaient déjà été approuvés le mois dernier, mais certains sujets restent ouverts. Les négociations à leur sujet se poursuivent.
La coopération et l’accès équitable sont essentiels
Selon le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, l’objectif de ce traité est de renforcer la coopération internationale. Les pays devraient être en mesure de réagir plus rapidement, plus équitablement et plus efficacement aux pandémies à l’avenir. Le traité exige des pays qu’ils prennent des mesures en matière de prévention, de préparation et de réaction. L’accent est mis sur l’amélioration de l’accès mondial aux ressources médicales essentielles, telles que les vaccins et les médicaments.
Un système international en devenir
La création d’un système mondial d’accès aux pathogènes et de partage des avantages est un élément clé qui fait encore l’objet de négociations. Ce système, appelé Pathogen Access and Benefit Sharing (PABS), devrait permettre aux pays et aux entreprises pharmaceutiques d’échanger plus facilement des échantillons et des données. En retour, les pays en développement bénéficieraient d’un accès plus rapide aux vaccins et aux traitements.
Le traité n’est pas encore entré en vigueur
Les États membres espèrent achever les négociations d’ici un an. Ensuite, les pays devront signer et ratifier le traité. Celui-ci n’entrera en vigueur que lorsque 60 pays l’auront formellement fait. Sous l’administration actuelle, les États-Unis semblent réticents à ratifier le traité. Cela pourrait limiter l’impact de l’accord au niveau mondial.
Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!