Les fake news posent encore plus problème sur WhatsApp que sur Facebook

Facebook est un nid à fake news qu’il est difficile de démonter. Cela a aussi lieu sur WhatsApp où la désinformation est permanente.

Les médias de fact checking ont beaucoup de boulots ces dernières semaines. Car les fakes news autour du coronavirus pullulent sur les réseaux sociaux. Sur Facebook bien sûr, mais aussi sur WhatsApp.

Entre les remèdes miracles au Whisky ou à la cocaïne, ou gargariser de l’eau chaude dans sa bouche, il faut démentir au quotidien ce genre d’informations.

Pire encore, les théories du complot, qui mettent en doute les informations de la presse traditionnelle, en claire perte de confiance auprès du public ces dernières années. En France, on a pu voir une rumeur sur un laboratoire à Wuhan subsidié par l’État et d’où se serait échappé le virus. Elle a pris une énorme ampleur sur les réseaux sociaux, car l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve y avait fait une visite en 2017. L’Insitut Pasteur est même accusé d’être à la l’origine de la création du Covid-19. Cela a été démenti sans ambiguïté par AFP Factuel.

Sur WhatsApp, plus précisément, ce sont les SMS qui commencent par ‘Message d’un ami médecin…’ qui explosent. Là encore, la plupart des informations qu’ils font circuler sont fausses.

Cryptage

Mais quand sur Facebook, il existe une vraie chasse aux Fake News de la part des développeurs, cela pose plus problème sur WhatsApp. Car la messagerie offre un service de cryptage. Facebook ne peut pas lire vos messages.

Mais la filiale de Mark Zuckerberg a quand même pris des mesures pour lutter contre ce type de désinformations sur les messageries. Notamment en payant des groupes de fact checking et en encourageant les gens à partager ce type de contenus à leurs connaissances. On peut aussi signaler une mauvaise information ou un message en particulier dans une conversation.

En 2019, WhatsApp a également limité le nombre de partage d’un message. Aussi, un groupe WhatsApp ne peut contenir plus que contenir 256 membres, ce qui aurait fait diminuer de 25 % le nombre total de messages d’après l’entreprise.

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