Principaux renseignements
- Des centaines de milliers de personnes ont été piégées par des escroqueries cybercriminelles en Asie du Sud-Est.
- La Fondation Immanuel a réussi à sauver plus de 2 700 victimes, mais le rapatriement est un processus long et complexe.
- Les citoyens belges sont potentiellement vulnérables à ce type d’escroquerie, bien qu’il n’y ait pas de preuves directes.
Escroqueries cybercriminelles en Asie du Sud-Est
L’Asie du Sud-Est est devenue une plaque tournante des escroqueries cybercriminelles, piégeant des centaines de milliers de personnes depuis le début de la pandémie. Pensez, par exemple, aux fausses offres d’emploi en ligne qui persuadent les gens de se rendre au Cambodge, par exemple, et d’y travailler. À leur arrivée, leur passeport leur est retiré et ils sont contraints de s’installer dans des immeubles d’habitation gardés et barbelés.
Ces opérations frauduleuses ont contribué de manière significative aux pertes mondiales liées à la cybercriminalité, estimées à 8 000 milliards de dollars (7 000 milliards d’euros) en 2023, selon les Nations unies. Les victimes sont confrontées à des conditions horribles, notamment au travail forcé et aux abus physiques. Les images de ces sites montrent les graves blessures subies par les détenus, ce qui souligne l’urgence d’une intervention.
Défis liés aux opérations de sauvetage
Les efforts de sauvetage se poursuivent, mais restent difficiles à mettre en œuvre. La Fondation Immanuel a réussi à secourir plus de 2 700 victimes, mais le rapatriement est un processus complexe et long. Des organisations comme Acts of Mercy International mettent en garde contre l’immense difficulté de gérer et de soutenir un si grand nombre de personnes déplacées.
Mesures de cybersécurité en Belgique
Bien qu’il n’y ait aucune preuve liant directement la Belgique à ce type d’escroquerie, les citoyens belges sont toujours potentiellement vulnérables. Le pays a mis en place des centres de signalement des fraudes en ligne, dont le Service public fédéral Économie et Safeonweb.be, qui recueillent des données sur la cybercriminalité et apportent une aide aux victimes. La Belgique participe activement aux collaborations internationales en matière de cybersécurité par l’intermédiaire de l’Union européenne et d’Interpol, organisations cruciales dans la lutte contre la cybercriminalité transfrontalière.
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