Le succès est la conséquence d’un optimisme pessimiste

« Un optimiste est un pessimiste mal informé »

Voilà une citation attribuée au comédien de Stand-up néerlandais Theo Maassen et qui a popularisée en Belgique principalement par le ministre d’Etat Mark Eyskens. Cependant, le monde des affaires a besoin d’optimistes pessimistes, car la plupart des leaders efficaces sont des « pessimistes heureux » qui combinent des aspects de l’optimisme et du pessimisme.

Un équilibre « bizarre » entre des éléments optimistes et pessimistes déterminants est, selon Bob Sutton, qui enseigne à l’Université de Stanford,  également essentiel au bon fonctionnement d’une équipe. Selon lui, feu Steve Jobs était  un « optimiste pessimiste » extrême ayant connu le succès.

La vision de l’ancien PDG d’Apple était assez grandiose pour transformer radicalement la planète, mais en même temps aussi son obsession de contrôler les plus petits détails était légendaire.

Une équipe bien équilibrée se composant d’optimistes et de pessimistes créatifs doit selon Sutton être entraînée dès que possible dans l’art du « combat productif ». Pour cela, les membres de l’équipe doivent cultiver des compétences spécifiques de groupe qui concernent surtout des conflits internes : ils doivent ressentir à propos de quels conflits internes on peut s’affronter et au contraire à quel moment on doit se serrer les coudes.

Cultiver ces compétences ne va pas de soi et tout le monde ne dispose pas naturellement d’un tel équilibre. Même des sommités universitaires ne réussissent pas dans la plupart des cas à former des collaborateurs créatifs à la confrontation constructive. Dans ce domaine, une des organisations la plus à la pointe du progrès (et couronnée de succès) est  Intel.

Cette conclusion trouve une étonnante résonnance avec une autre étude publiée cette semaine qui conclut que les patrons allemands font montre de pessimisme pour le long terme, mais d’optimisme pour le court terme. (Via Inc

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