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Le Programme alimentaire mondial ferme son bureau en Afrique australe après des coupes américaines

Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies ferme son bureau régional en Afrique australe en raison des réductions de l’aide américaine décidées par l’administration Trump. Les opérations seront regroupées à Nairobi, au Kenya, alors que la région est confrontée à une grave sécheresse.


Principaux renseignements

  • Le PAM ferme son bureau en Afrique australe à Johannesburg en raison des coupes dans l’aide américaine.
  • Les États-Unis, le plus grand donateur du PAM, suppriment 90 % de leurs contrats d’aide étrangère à l’échelle mondiale.
  • L’Afrique australe est confrontée à une grave sécheresse, mettant des millions de personnes en risque de famine.

L’administration Trump a décidé de supprimer 90 % des contrats d’aide étrangère de l’USAID. Cela met fin à 60 milliards de dollars (57 milliards d’euros) de projets humanitaires dans le monde. L’année dernière, les États-Unis ont contribué à hauteur de 4,4 milliards de dollars (4,1 milliards d’euros) au budget du PAM, soit près de la moitié du total.

Ces coupes budgétaires s’inscrivent dans la politique America First. Cela rend la situation financière du PAM de plus en plus difficile. « Nous sommes contraints d’accélérer nos plans de restructuration », a déclaré un porte-parole à l’AP.

Impact sur l’Afrique australe

L’Afrique australe a été frappée l’année dernière par la pire sécheresse depuis des décennies. Cela expose 27 millions de personnes au risque de famine. Le PAM avait déjà lancé un appel à dons de 147 millions de dollars (139,6 millions d’euros) avant même l’annonce des coupes américaines.

La fermeture du bureau de Johannesburg ne signifie pas que l’aide dans la région s’arrête. Les opérations seront fusionnées avec celles de l’Afrique de l’Est à Nairobi. « Notre engagement envers les communautés vulnérables reste aussi fort », a souligné le porte-parole.

Un avenir incertain

De nombreuses organisations des Nations Unies évaluent encore l’impact des coupes américaines. Le PAM espère que certains programmes pourraient bénéficier d’exemptions, permettant ainsi à l’aide américaine de se poursuivre. Pour l’instant, la situation reste incertaine, alors que les besoins en Afrique australe ne cessent d’augmenter.

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