Principaux renseignements
- George Simion admire Viktor Orbán et souhaite imiter ses politiques sur les valeurs familiales, la croissance démographique et le christianisme dans le cadre de l’UE.
- Le RMDSZ en Roumanie a activement encouragé les électeurs à s’opposer à George Simion, le qualifiant d’anti-hongrois et de menace pour les droits de la minorité hongroise et l’utilisation de la langue.
- Le gouvernement hongrois a maintenu une position neutre pendant la campagne électorale roumaine, mais a qualifié Simion d’anti-hongrois.
George Simion, le candidat nationaliste à l’élection présidentielle roumaine qui a obtenu 40,5 pour cent des voix lors du premier tour de dimanche, a exprimé son admiration pour Viktor Orbán et a présenté l’Alliance démocratique des Hongrois (RMDSZ) comme un partenaire potentiel. Simion a défendu son appel aux électeurs hongrois malgré leur rejet unanime de sa candidature au premier tour, déclarant qu’ils avaient simplement exercé leur droit démocratique en soutenant leur propre candidat. Il a souligné son respect pour le RMDSZ, qu’il considère comme une force politique professionnelle et importante parmi les partis de gouvernement roumains.
- Simion a exprimé son désir d’imiter les politiques d’Orbán, en particulier celles axées sur les valeurs familiales, la croissance démographique et le christianisme dans le cadre de l’Union européenne.
Simion rencontre le mur
Le RMDSZ, bien qu’il n’ait pas officiellement soutenu un candidat au second tour, a activement encouragé les électeurs à s’opposer à Simion, en soutenant à la place Crin Antonescu, du parti au pouvoir. Le président du RMDSZ, Hunor Kelemen, a souligné la menace que Simion représentait pour les droits de la minorité hongroise et l’utilisation de la langue en Roumanie. Kelemen a exhorté les Hongrois à voter contre Simion, le qualifiant d’anti-hongrois.
Orbán maintient une position neutre en Roumanie
Le gouvernement hongrois de Viktor Orbán, tout en partageant certaines similitudes idéologiques avec Simion sur des questions telles que Donald Trump, l’Ukraine et l’Union européenne, a maintenu une position neutre pendant la campagne électorale roumaine. Les représentants du gouvernement hongrois ont souligné leur volonté de dialoguer avec tout président roumain élu au sujet des droits des minorités. Notamment, les politiciens du Fidesz ont qualifié Simion d’anti-hongrois, se retirant même des négociations pour rejoindre le groupe eurosceptique ECR au Parlement européen après l’admission de l’AUR.
- Dans son entretien avec Euronews, Simion a affirmé l’engagement de la Roumanie envers l’UE et l’OTAN, tout en plaidant en faveur d’une Europe des nations qui limiterait l’influence excessive de l’UE.
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