Le candidat d’extrême droite George Simion en tête des nouvelles élections en Roumanie


Principaux renseignements

  • George Simion est en tête des élections roumaines avec une avance considérable.
  • Simion affrontera Nicușor Dan lors du second tour prévu le 18 mai.
  • Une présidence d’extrême droite pourrait éloigner la Roumanie de sa position pro-occidentale.

Le premier tour des nouvelles élections présidentielles en Roumanie s’est achevé sur la victoire de George Simion, figure de proue de l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR), un parti d’extrême droite. Simion, qui défend la souveraineté roumaine et a exprimé des réserves sur l’aide militaire à l’Ukraine, affrontera Nicușor Dan, le maire centriste de Bucarest, lors du second tour prévu le 18 mai.

  • Cette élection intervient près de six mois après l’annulation du scrutin initial en raison de l’ingérence présumée de la Russie.

Les sondages à la sortie des urnes indiquent que Simion pourrait potentiellement l’emporter dans un face-à-face avec Dan, mais qu’il pourrait être confronté à un défi plus difficile face à Crin Antonescu, le candidat commun de la coalition gouvernementale. La victoire de Simion suscite des inquiétudes quant à la trajectoire future de la Roumanie en tant que membre de l’UE et de l’OTAN. Une présidence d’extrême droite pourrait potentiellement éloigner la Roumanie de sa position pro-occidentale et introduire de l’instabilité au sein de ces alliances.

Soutien de Trump

Son succès a été salué par les nationalistes conservateurs du monde entier, y compris par des personnalités de l’administration Trump qui avaient précédemment critiqué Bucarest pour avoir annulé les résultats originaux des élections. Simion, qui se décrit comme plus modéré que Călin Georgescu, le candidat d’extrême droite qui a remporté le premier scrutin annulé, met l’accent sur la souveraineté de la Roumanie et appelle au rétablissement des frontières d’avant la Seconde Guerre mondiale avec la Moldavie et l’Ukraine.

Critique de l’UE

S’il a pris ses distances avec la Russie, Simion critique fréquemment l’UE et fait l’éloge du parti républicain de Trump aux États-Unis. Il a proposé d’établir une alliance au sein de l’UE sur le modèle de « Maga ». Simion a également exprimé son intention d’impliquer Georgescu dans son gouvernement s’il est élu, potentiellement en tant que premier ministre. Lors des récentes élections législatives de décembre, l’AUR et d’autres groupes d’extrême droite ont obtenu une part importante des sièges, ce qui met en évidence une tendance croissante du sentiment anti-establishment en Roumanie.

  • Si Simion remporte la présidence, il s’est engagé à révéler des détails sur les contributions de la Roumanie à l’effort de guerre en Ukraine, suggérant un changement potentiel dans le soutien actuel du pays à Kiev.

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