Le gouvernement envisage une taxe de 2 euros sur les paquets de Temu et de Shein pour augmenter le budget

Le gouvernement fédéral envisage d’introduire une nouvelle taxe de 2 euros sur les colis importés de l’extérieur de l’Union européenne. Cette mesure, qui vise les commandes provenant de boutiques en ligne populaires telles que Temu, Shein, Amazon et Alibaba, est à l’étude dans le cadre des négociations budgétaires en cours.


Principaux renseignements

  • Le gouvernement fédéral cherche à obtenir plus de 10 milliards d’euros pour le budget 2026.
  • Dans cette quête, Les Engagés ont présenté une proposition de taxe sur les colis provenant de l’extérieur de l’Union européenne.
  • Cette taxe vise principalement les géants du commerce électronique tels que Temu, Amazon, Shein et Alibaba.

La proposition de taxe sur les colis provenant de l’extérieur de l’Union européenne émane du président des Engagés, Yvan Verougstraete. Cette information a été rapportée par De Tijd et a été confirmée par d’autres médias. La taxe s’élèverait à 2 euros par paquet d’une valeur inférieure à 150 euros. Bien que le rendement exact reste à calculer, les premières estimations suggèrent que la taxe pourrait rapporter plusieurs centaines de millions d’euros.

Budget

La taxe est destinée à améliorer le Trésor public et est considérée comme un moyen de contribuer à combler le déficit budgétaire d’un milliard de dollars. En effet, le gouvernement se réunira la semaine prochaine pour le budget 2026. Celui-ci doit encore prévoir plus de 10 milliards d’euros, bien qu’aucun montant exact n’ait encore été annoncé.

Fait remarquable, la proposition ne rencontre que peu d’opposition au sein de la majorité, pas même au sein du MR. L’idée est basée sur une proposition européenne visant à freiner le flux de colis bon marché en provenance de l’étranger. La Belgique était l’un des opposants à l’époque, apparemment pour introduire quelque chose de similaire au niveau national.

Douanes

Avec cette nouvelle taxe, le gouvernement fédéral répondrait à la demande de l’UNIZO et des douanes. Les premiers se plaignent de la concurrence déloyale de pays souvent asiatiques, tandis que les douanes sont débordées et n’ont pas le temps de tout contrôler. L’argent récolté servirait en partie à libérer plus de ressources pour les douanes.

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