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Le 11 septembre d’Israël : avec les salutations de la République islamique d’Iran

Le 11 septembre d’Israël : avec les salutations de la République islamique d’Iran
Getty Images

Alors que la guerre en Ukraine approche de son 600e jour, un nouveau front de guerre s’est ouvert sur notre petite planète, cette fois au Moyen-Orient.

Dans l’actualité. Les événements du week-end marquent un échec colossal des services de renseignement israélien et des FDI (Forces de défense israéliennes), mais surtout du Premier ministre Netanyahou.

  • Longtemps considéré comme le summum de l’expertise en matière de surveillance, de collecte de renseignements humains et de protection des frontières, un scénario dans lequel le Hamas capturerait, prendrait en otage et massacrerait des centaines de civils innocents dans des dizaines de villages israéliens était tout simplement impensable jusqu’à samedi.
  • L’équivalent (provisoire) de 700 morts pour une population d’un peu plus de 9 millions d’habitants correspondrait à un attentat qui ferait 21.000 morts aux États-Unis (le 11 septembre a fait 3.000 victimes). On dénombre également plus de 2.000 blessés graves.

La poursuite de l’escalade semble inévitable

Que nous réserve l’avenir immédiat ? Le conflit entre le Hamas, organisation terroriste soutenue par l’Iran, et Israël devrait encore s’intensifier si des groupes militaires régionaux tels que le Hezbollah rejoignent le Hamas.

  • Téhéran est un soutien majeur du Hamas et du Jihad islamique palestinien, ainsi que du groupe terroriste libanais Hezbollah.
  • Les talibans ont aussi demandé à d’autres pays arabes d’autoriser leurs troupes à participer à la guerre contre Israël.
  • Israël, pour sa part, promet de « détruire complètement le Hamas ».

La question palestinienne ne disparaîtra pas d’elle-même

La base du conflit. Israël est célèbre pour sa puissance militaire, son économie florissante, ses avancées remarquables en matière de science et de technologie, et sa démocratie résistante malgré d’importantes divergences internes.

  • Mais le pays ne peut ignorer le fait que la question palestinienne est toujours présente et doit être résolue.
  • Le conflit israélo-palestinien est une lutte politique et territoriale de longue date entre les groupes israéliens et palestiniens, principalement sur le territoire de la Palestine historique, avec des différends sur les frontières, le contrôle de Jérusalem et les droits et libertés des populations concernées.

L’attention a été détournée de l’activité principale d’Israël

Comment cela a-t-il pu se produire ? Une réforme du système judiciaire proposée par Netanyahou a fait se lever des millions d’Israéliens au cours des derniers mois lors de vastes manifestations pacifiques.

  • Mais les luttes internes ont détourné l’attention de ce qui constitue le cœur de métier de l’État juif depuis 75 ans. Assurer la sécurité de 9 millions de citoyens vivant dans la seule démocratie du Moyen-Orient, entourée de centaines de millions de musulmans, maintenus sous la coupe d’autocrates et de régimes terroristes.
  • Une partie de l’armée a déclaré qu’elle ne voulait pas servir si la réforme du système judiciaire était mise en œuvre.
  • En outre, Netanyahou, avec ses alliés d’extrême droite, s’est concentré sur l’expansion des colonies israéliennes en Cisjordanie, ce qui a entraîné une vague de violence, tant de la part des Palestiniens que des colons israéliens à l’encontre des Palestiniens.
  • En conséquence, les troupes israéliennes ont été éloignées de la frontière de Gaza pour être emmenées en Cisjordanie.
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Abuser de la démocratie pour lui tordre le cou

À noter. Plusieurs villes occidentales – y compris belges – ont soudainement fait flotter le drapeau palestinien ce week-end (ci-dessous à Rotterdam).

  • L’Occident se laisse doucement mais sûrement prendre en otage par un peuple dont les valeurs sont diamétralement opposées aux nôtres et qui abuse de la démocratie pour lui tordre le cou.

(JM)

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