L’Australie défend son plan de dépenses de défense face à la pression des États-Unis


Principaux renseignements

  • L’Australie défend son plan de dépenses de défense face à la pression des États-Unis et souligne la nécessité de renforcer ses capacités militaires.
  • Le Premier ministre Anthony Albanese affirme son engagement à l’égard du plan de dépenses de défense existant.
  • L’Australie maintiendra une trajectoire de dépenses de défense de 2 pour cent à 2,3 pour cent du PIB d’ici à 2034, malgré les pressions exercées par les États-Unis.

L’Australie maintient son plan de dépenses de défense

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a affirmé l’engagement de son pays en faveur de son plan de dépenses de défense actuel. Bien qu’elle soit confrontée à la pression des États-Unis, en particulier du président Donald Trump, pour augmenter considérablement les dépenses de défense, l’Australie maintiendra sa trajectoire d’augmentation des dépenses de défense de 2 pour cent à 2,3 pour cent du PIB d’ici 2034.

Albanese a souligné que cette approche correspond à l’intérêt national de l’Australie, prenant en compte à la fois des considérations de défense et de sécurité. Il a insisté sur les investissements considérables déjà réalisés dans le domaine de la défense, soit 57 milliards de dollars supplémentaires (environ 52,3 milliards d’euros) à moyen terme et plus de 10 milliards de dollars (environ 9,2 milliards d’euros) à court terme.

L’Australie se démarque de l’objectif de dépenses de défense de l’OTAN

La position de l’Australie contraste avec l’objectif fixé par les membres de l’OTAN, qui se sont engagés à porter leurs dépenses de défense à 5 pour cent du PIB. Cet objectif comprend un minimum de 3,5 pour cent pour les dépenses de défense de base et jusqu’à 1,5 pour cent pour des domaines tels que la cybersécurité et la protection des infrastructures. Bien que l’Australie ne soit pas membre de l’OTAN, elle est confrontée à des appels similaires pour renforcer ses capacités de défense.

Le ministre australien de la défense, Richard Marles, s’est fait l’écho de la position d’Albanese, réaffirmant la détermination du pays à respecter son plan de dépenses actuel malgré les pressions extérieures. Cette décision reflète l’évaluation indépendante des besoins et des priorités de l’Australie en matière de sécurité.

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