La vente d’objets de seconde main sur Internet: une activité ludique mais aussi lucrative

Les sites qui offrent la possibilité de vendre de vieux objets usés ne manquent pas. L’utilisateur peut par exemple se tourner vers Ebay, Kapaza, 2ememain, Cash Converters mais aussi vers Troc.com. Pour beaucoup, il s’agit d’une activité ludique, d’un passetemps. Mais pour d’autres, la vente de seconde main sur Internet est également une activité commerciale pour laquelle on ne paie pas d’impôts, explique La Dernière Heure.

Malgré le fait qu’il s’agisse encore d’un phénomène marginal, on observe que certaines personnes, principalement des retraités, s’adonnent régulièrement à ce type de ventes de marchandises de seconde main, constate Pierre Boseret, directeur général de Troc.com.

Dans un premier temps, les personnes commencent à vendre leurs objets usés puis continuent cette activité avec les objets de leurs proches et terminent ensuite par parcourir les marchés aux puces ou autres brocantes pour se fournir et ainsi arrondir leur fin de mois. Actuellement, il est permis par la loi de se défaire de ses anciens objets sans faire l’objet d’une taxe. Toutefois, l’acquisition de biens dans un but lucratif implique un enregistrement, d’etre en regle en ce qui concerne la TVA et la tenue d’une comptabilité nécessaire en vue de déclarer ses impôts, explique la DH.

Sur Troc.com, les utilisateurs qui vendent régulièrement des objets sont avertis qu’ils sont censés déclarer leurs revenus issus des ventes. Le site se charge de la vérification de la légalité, de la provenance des articles en vérifiant qu’il ne s’agit pas de commerce d’objets volés.

Certains vendeurs sont structurés. Pierre Boseret cite en exemple un pensionné qui se rendait deux à trois fois par mois avec un break plein de vieux objets. Ces vendeurs prennent plus de risques mais gagnent en moyenne 5.000 euros par an, un seuil au-delà duquel l’activité pourrait prendre des proportions trop commerciales et leur attirer de vrais ennuis, conclut le directeur de Troc.com.

 

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