Principaux renseignements
- La Turquie devrait subir des conséquences moins graves des droits de douane américains en raison d’un taux tarifaire relativement bas de 10 pour cent.
- D’autres pays sont confrontés à des prélèvements nettement plus élevés sur les exportations de fer, d’acier et d’aluminium.
- Le pays a enregistré des chiffres d’exportation encourageants, notamment une valeur d’exportation quotidienne record de 2,065 milliards de dollars le 28 mars.
Le président Recep Tayyip Erdoğan a abordé l’impact des tarifs douaniers du président américain Donald Trump sur la Turquie, déclarant que le pays devrait subir des conséquences moins graves par rapport à d’autres en raison d’un taux tarifaire relativement faible de 10 pour cent. Il a souligné l’émergence d’une nouvelle structure protectionniste dans le commerce mondial, remplaçant l’ordre néolibéral de longue date.
Principaux renseignements et analyse
Erdoğan a souligné la position stratégique de la Turquie pour naviguer dans ce paysage économique difficile, à la fois par le biais de négociations et d’une mise en œuvre pratique. Il a fait remarquer que si les exportations de fer, d’acier et d’aluminium de la Turquie étaient auparavant affectées par les droits de douane américains, le pays est désormais en mesure d’en bénéficier, car d’autres nations sont confrontées à des prélèvements nettement plus élevés.
Chiffres des exportations et confiance dans l’économie
Il a cité des chiffres d’exportation encourageants, notamment une valeur d’exportation quotidienne record de 2,065 milliards de dollars le 28 mars, ainsi qu’une augmentation annuelle globale des exportations. Erdoğan s’est dit convaincu que la Turquie traverserait cette période mieux que beaucoup d’autres pays grâce à ses droits de douane peu élevés et à son programme économique solide.
Le programme économique du gouvernement
Le programme économique du gouvernement a été conçu pour atténuer les chocs extérieurs et promouvoir une croissance plus forte à moyen et long terme par rapport à des économies similaires. Erdoğan a noté le ralentissement en cours de la croissance des prix, un objectif clé du programme mis en œuvre depuis la mi-2023. Ce programme se concentre sur une politique monétaire stricte pour lutter contre l’inflation persistante, qui a régulièrement diminué depuis son pic de 75 pour cent en mai dernier jusqu’à 38,1 pour cent en mars.
Discipline budgétaire et politiques des banques centrales
La banque centrale turque a entamé un cycle d’assouplissement, en réduisant progressivement le taux directeur. Erdoğan a assuré qu’une combinaison d’effets retardés de la politique monétaire, d’un soutien budgétaire renforcé et de réformes du côté de l’offre contribuerait à réduire l’inflation. Il a également souligné l’engagement du gouvernement en faveur de la discipline budgétaire, le contrôle des dépenses et les mesures d’économie se poursuivant par rapport à l’année précédente.
Enfin, Erdoğan a souligné la solidité des réserves brutes de la banque centrale, qui s’élèvent actuellement à 156,5 milliards de dollars, comme un témoignage de la stabilité économique de la Turquie.
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