Principaux renseignements
- Le comité de politique monétaire a abaissé le taux d’adjudication des prises en pension à une semaine de 47,5 pour cent à 45 pour cent.
- La demande intérieure fonctionne à des niveaux désinflationnistes et les prévisions d’inflation montrent des signes d’amélioration.
- Le taux directeur sera ajusté pour assurer le resserrement nécessaire à la trajectoire de désinflation prévue.
Le Comité de politique monétaire a abaissé le taux directeur, plus précisément le taux d’adjudication des prises en pension à une semaine, de 47,5 pour cent à 45 pour cent. Bien que le mois de décembre ait vu une diminution de la tendance générale de l’inflation, les indicateurs avancés suggèrent une augmentation en janvier, s’alignant ainsi sur les prévisions précédentes. Cette hausse prévue est principalement attribuée aux services dont les prix dépendent du temps et aux mécanismes d’indexation rétrospective. En revanche, l’inflation de base des biens reste relativement modérée. Les données du dernier trimestre indiquent que la demande intérieure fonctionne à des niveaux désinflationnistes. Bien que les attentes en matière d’inflation et le comportement des prix montrent des signes d’amélioration, ils continuent à présenter des défis potentiels pour le processus de désinflation.
Politique monétaire stricte
L’engagement du Comité en faveur d’une politique monétaire stricte soutient le processus de désinflation par le biais de plusieurs canaux : une modération de la demande intérieure, une appréciation réelle de la livre turque et un renforcement des attentes en matière d’inflation. À l’avenir, une coordination accrue entre la politique fiscale et la politique monétaire contribuera davantage à la réalisation de cet objectif. L’approche monétaire stricte sera maintenue jusqu’à ce que la stabilité des prix soit fermement établie, marquée par une baisse constante de l’inflation. Par conséquent, le taux directeur sera ajusté pour assurer le resserrement nécessaire à la trajectoire de désinflation prévue, en tenant compte à la fois des chiffres de l’inflation réalisée et anticipée, ainsi que des tendances sous-jacentes.
Mise en oeuvre
Les décisions concernant la politique monétaire seront prises avec prudence, réunion par réunion, en donnant la priorité aux perspectives d’inflation. Les instruments de la politique monétaire seront utilisés efficacement si une détérioration significative et persistante de l’inflation apparaît. Dans les scénarios impliquant des développements imprévus sur les marchés du crédit et des dépôts, des mesures macroprudentielles supplémentaires renforceront le mécanisme de transmission de la politique monétaire. Les conditions de liquidité seront étroitement surveillées et les outils de stérilisation continueront d’être utilisés efficacement, éventuellement accompagnés de mesures supplémentaires.
Maintien d’un cadre prévisible
Compte tenu de l’impact différé du resserrement monétaire, le Comité structurera ses décisions de politique monétaire de manière à favoriser un environnement monétaire et financier propice à une baisse de la tendance sous-jacente de l’inflation et à la réalisation de l’objectif d’inflation de 5 pour cent à moyen terme. Tous les outils de politique monétaire disponibles seront déployés de manière décisive. Le Comité reste déterminé à prendre des décisions dans un cadre prévisible, fondé sur des données et transparent.
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