La Belgique, plaque tournante d’un trafic à 30 milliards d’euros…

Notre pays est une importante plaque tournante du trafic de cocaïne et des drogues de synthèse, pointe un nouveau rapport de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT), en collaboration avec Europol.

Le rapport de l’OEDT brosse un sombre portrait de notre continent. En Europe, le trafic de drogue pèserait en effet quelque 30 milliards d’euros par an. Et de plus en plus de drogues circulent… Plus pures, plus puissantes et moins chères.

Les prix baissent pour une bonne et simple raison: l’offre augmente. En Amérique du Sud, on produit de plus en plus de cocaïne. En Afghanistan, c’est la production d’héroïne qui est à la hausse. L’Europe, pour sa part, se révèle être un important producteur de cannabis.

1.500 bandes criminelles

Le rapport estime que ce gros gâteau de 30 milliards d’euros se partagent entre quelque 1.500 gangs actifs sur notre continent. Le rapport souligne aussi la violence grandissante dans le milieu.

Démanteler ces groupes devient de plus en plus compliqué car ils opèrent désormais à l’échelle internationale.

La Belgique et la cocaïne

Selon le rapport, la Belgique et l’Espagne sont les deux principales portes d’entrée pour la cocaïne. En 2017, 60% de la cocaïne saisie en Europe (près de 140 tonnes) l’a été dans ces deux pays.

Mais notre pays s’illustre aussi dans les drogues de synthèse, accompagné ici des Pays-Bas. Ces drogues produites chez nous sont exportées dans le monde entier. Au début de cette année, les polices belge et néerlandaise ont résussi à démanteler trois grands laboratoires de drogue, où l’on produisait de grandes quantité de méthamphétamine en cristaux. Les enquêteurs ont qualité d »inquiétante’ l’ampleur du butin.

Le rapport conseille à l’Europe de mieux coopérer dans la lutte contre les nuisances liées à la drogue. Il recommande aux pays membres de davantage utiliser les moyens policiers dans cette lutte.

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