La Belgique conserve sa 5e place des pays européens les plus attractifs, mais 2020 s’annonce compliqué…

Ersnt & Young a sorti son dernier baromètre de l’Attractivité. En 2019, la Belgique était le 5e pays le plus attractif en termes d’investissements étrangers après la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Espagne. Mais la crise pointe le bout de son nez.

L’an dernier, notre pays a accueilli 267 projets d’investissement, ce qui a rendu possible la création de 5.401 emplois. C’est ce qui ressort du Baromètre de l’Attractivité belge établi par EY. La Belgique réitère donc sa performance de 2018. Assez loin de l’image que l’on se fait de notre pays.

Même si la perception de l’attractivité de notre pays pour les investisseurs étrangers peut donner une image assez sombre, les chiffres réels d’investissement demeurent très bons pour un petit pays comme la Belgique. Le fait qu’il n’y ait jamais eu autant de nouveaux projets d’investissement qu’en 2019 démontre que nous sommes en réalité en meilleure position que l’année dernière et qu’une base solide a été créé pour la croissance dans les années à venir’, souligne Marie-Laure Moreau, partner chez EY Belgique.

Parmi les principaux investisseurs, on retrouve en tête les États-Unis, suivis de la France et du Royaume-Uni dont les investissements en Belgique sont en forte hausse. Les Pays-Bas et l’Allemagne complètent le top 5. Les trois secteurs qui ont le plus accaparé ces investissements sont la vente et le marketing, l’industrie manufacturière et enfin la logistique.

Malgré un chiffre record en Wallonie (33%), la Flandre (42%) demeure largement la Région la plus attractive du Royaume, Bruxelles suit à la 3e position (25%).

2020

Au niveau européen, seules 11% des entreprises interrogées pensent que le Covid-19 ne va rien changer à leurs plans d’investissement en 2020. L’incertitude est donc grande.

Au niveau des exportations, la Wallonie a enregistré une progression de 11% en 2019, pour un total de 50 milliards d’euros, a rapporté l’AWEX. En 2020, l’Agence Wallonne à l’Exportation s’attend par contre a une perte qui oscille en 6 et 9 milliards d’euros de recettes.

Priorités

Parmi les facteurs qui joueront un rôle déterminant dans les investissements futurs, EY pointe la mobilité, la fiscalité et la stabilité politique de notre pays.

Les secteurs à croissance forte attendus sont les technologies vertes, les services aux entreprises et enfin l’économie numérique.

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