Principaux renseignements
- La BEI a accordé un prêt de 400 millions d’euros à Orano pour l’extension de l’usine d’enrichissement d’uranium Georges Besse 2.
- Le projet permettra d’augmenter de 30 pour cent la capacité d’enrichissement de l’uranium sur le site d’Orano au Tricastin, contribuant ainsi à la sécurité énergétique de l’Europe et à l’approvisionnement en énergie à faible émission de carbone.
- L’investissement vise à réduire la dépendance à l’égard des importations de combustibles fossiles et à accélérer la transition vers des sources d’énergie durables, conformément aux objectifs de décarbonisation de l’UE.
Signature d’un accord de prêt entre la BEI et Orano
Un contrat de prêt de 400 millions d’euros a été signé entre la Banque européenne d’investissement (BEI) et Orano pour soutenir un projet d’extension de l’usine d’enrichissement d’uranium Georges Besse 2 en France. Cet investissement contribue à une augmentation significative de la capacité d’enrichissement de l’uranium, visant à augmenter de 30 pour cent la capacité du site Orano du Tricastin. Le coût total du projet s’élève à près de 1,7 milliard d’euros.
Ce projet renforce la sécurité énergétique de l’Europe en augmentant l’offre d’énergie à faible teneur en carbone, qui représente environ 25 pour cent de la production d’électricité sur le continent et près de la moitié de l’ensemble de la production d’électricité à faible teneur en carbone. Elle s’inscrit dans le droit fil de la politique de prêt de la BEI dans le secteur de l’énergie et du programme REPowerEU de la Commission européenne, qui vise à réduire la dépendance à l’égard des importations de combustibles fossiles et à accélérer la transition vers des sources d’énergie durables.
Expertise en matière d’enrichissement de l’uranium
L’expertise d’Orano dans l’enrichissement de l’uranium pour la production d’énergie bas carbone est au cœur de ce projet. L’extension du site du Tricastin répond directement à la demande croissante des clients des services publics en quête d’un approvisionnement énergétique sûr. Les opérations planifiées devraient commencer en 2028, avec une mise en service complète prévue pour 2030. Le projet prévoit l’ajout de quatre nouveaux modules pour compléter les quatorze existants, tous utilisant une technologie éprouvée qui donne la priorité à la sécurité, à la compétitivité, à l’efficacité énergétique et à la réduction de l’impact sur l’environnement.
Ce prêt de la BEI soutiendra les investissements d’Orano dans des installations utilisant des technologies européennes et faisant appel principalement à des entreprises françaises. Le projet a reçu un avis favorable de la Commission européenne au titre de l’article 41 du traité Euratom, soulignant sa conformité aux dispositions du traité et sa contribution à la sécurité énergétique de l’Europe.
Soutenir les objectifs de décarbonisation
L’approche technologiquement neutre de la BEI soutient les objectifs de décarbonisation de l’UE tout en garantissant la compétitivité et la sûreté de l’approvisionnement énergétique de manière durable. La banque promeut activement des projets soutenant la transition énergétique et le renforcement de l’autonomie européenne dans ce domaine critique à travers son programme REPowerEU. En 2024, la BEI a engagé un montant record de 31 milliards d’euros pour financer la sécurité énergétique européenne, contribuant à plus de 100 milliards d’euros mobilisés pour des investissements dans les énergies renouvelables, les réseaux, l’efficacité et le stockage.
Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!