La Banque africaine de développement élit un nouveau président sous la menace de coupes budgétaires américaines


Principaux renseignements

  • La BAD est confrontée à des réductions potentielles de financement de 555 millions de dollars de la part du gouvernement américain.
  • Le nouveau président doit mener des négociations diplomatiques complexes pour trouver d’autres sources de financement.
  • Un candidat doit recueillir plus de 50 pour cent des voix des États membres africains au premier tour pour s’assurer la victoire.

La Banque africaine de développement (BAD) s’apprête à élire un nouveau président cette semaine, dans un contexte de défis financiers importants.

Confrontée à des réductions potentielles de 555 millions de dollars de la part du gouvernement américain, l’avenir de la BAD dépend de l’obtention d’autres sources de financement. Les experts estiment que le nouveau président devra mener des négociations diplomatiques complexes.

Implication accrue des pays africains

Il pourrait s’agir de persuader les États-Unis de revenir sur leur décision, d’attirer les investissements d’acteurs non régionaux comme la Chine ou les États du Golfe en échange d’une plus grande influence, ou d’encourager les pays africains à augmenter leurs contributions.

La BAD, qui appartient à 54 États africains et aux pays du G7, dont les États-Unis et le Japon, est actuellement dirigée par Akinwumi Adesina, qui quittera ses fonctions après deux mandats. Cinq candidats d’Afrique du Sud, du Sénégal, de Zambie, du Tchad et de Mauritanie sont en lice pour la présidence.

Pour obtenir la victoire, un candidat doit recueillir plus de 50 pour cent des voix des États membres africains au premier tour. Un second vote, auquel participeront les 81 membres, y compris les pays non africains, confirmera le vainqueur qui sera annoncé jeudi.

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