Xavier Niel, le fondateur de l’opérateur Free, a expliqué ce matin à BFM Business qu’il avait bon espoir de voir débarquer la 5G dans la capitale française dans le courant du mois février.
La 5G suscite des craintes, y compris à Paris. Depuis fin novembre, 7.500 sites 5G ont été ouverts commercialement par Orange, SFR, Free et Bouygues Telecom en France. Mais la capitale de l’Hexagone fait de la résistance ainsi que les grandes métropoles.
Plusieurs maires ont décidé de lancer un débat public sur la 5G. Notamment sur son impact environnemental et sur la santé. Certaines métropoles comme Lille ne bougeront pas avant le printemps 2021 et le rapport attendu de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).
Paris et sa maire Anne Hidalgo ont jusqu’ici été prudents. Mais le fondateur de Free entrevoit un changement de position: ‘Paris a été une ville prudente, il y a eu une peur. La ville a essayé de faire les choses plutôt bien. J’étais un peu critique il y a un mois mais j’ai l’impression que les choses avancent dans le bon sens’, a déclaré Xavier Niel dans un entretien dans Tech&Co sur BFM Business.
D’ici ‘mi-février’, l’entrepreneur voit Paris installer ses premières antennes 5G. Pour rappel, cette technologie promet des performances décuplées en termes de transition des données. Certains experts la jugent indispensable pour satisfaire nos besoins futurs à l’heure de l’internet des objets connectés, du streaming et du cloud. Tant au niveau des particuliers que des entreprises.
En Belgique ?
En Belgique, une 5G light est déployée depuis mars dernier. Mi-décembre, Proximus a été un pas plus loin en déployant de la vraie 5G dans trois communes: Anvers, Gand et Haarsrode, toutes en Flandre.
Du côté francophone, en Wallonie et à Bruxelles, des normes strictes en matière de rayonnement rendent un lancement impossible selon Proximus. La société télécom attend maintenant un rapport d’experts sur l’impact de la 5G.
Enfin, la vente aux enchères des fréquences a été retardée suite à un désaccord politique sur la répartition des bénéfices. La vente des fréquences est pour le moment provisoire.