115.400 Israéliens ont été vaccinés ce lundi. Ils étaient déjà 99.000 ce dimanche. 500.000 Israéliens ont déjà pu bénéficier d’un vaccin en quelques jours. En Belgique, l’objectif est pour le moment de 250.000 par mois, dès février.
La course à l’immunité collective est et sera très variable d’un pays à l’autre. ‘Selon les perspectives actuelles, nous pourrons vacciner 250.000 personnes par mois dès le mois de février’, expliquait Xavier De Cuyper de l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) mi-décembre. Il est vrai que l’arrivée du vaccin d’AstraZeneca – pour mi-janvier – pourrait changer la donne tant il se démarque des autres par son prix et son état de conservation.
- ‘Dès février, nous vaccinerons 250.000 personnes par mois en Belgique’
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Mais à ce rythme-là, sachant qu’il faut deux doses de vaccins pour être immunisé, il faudrait 7 ans pour que l’ensemble de la population belge soit vaccinée. À titre indicatif bien sûr, la situation peut encore évoluer. La porte-parole du ministre de Santé espère d’ailleurs toujours que toute la population belge ‘sera vaccinée en 2020 avec l’arrivée des 5 vaccins commandés’.
N’empêche. Israël, qui a validé le vaccin de Pfizer un peu plus tôt que l’Europe, ne connait pas ce problème logistique et d’approvisionnement. Depuis que le pays a entamé sa campagne de vaccination, 495.000 Israéliens ont pu bénéficier d’un vaccin contre le Covid-19 parmi les groupes à risque et le personnel de santé. C’est bien simple, ce chiffre dépasse désormais le nombre de contaminations depuis le début de la pandémie (410.000).
Le ministre de la Santé israélien Yuli Edelstein espère vacciner 2,25 millions de personnes pour la fin janvier, soit un quart de la population. ‘J’entends partout des rumeurs à propos d’une pénurie de vaccins. Il n’y aura pas de pénurie de vaccins’, a-t-il rassuré dans la presse locale.
En une semaine, la Belgique aura sans doute vacciné quelques centaines de personnes. Un bon millier tout au plus. Chez nous, on hésite encore sur la stratégie de vaccination, en administrant une seule dose alors que deux sont requises. ‘Cela peut poser d’un point de vue légal et juridique d’importantes questions pour ne pas dire d’importants problèmes’, a mis en garde Yves Van Laethem.