Principaux renseignements
- Le ministère américain de la santé et des services sociaux met fin à 60 millions de dollars de subventions fédérales accordées à l’université de Harvard.
- Le président de Harvard, Alan Garber, prévoit d’utiliser 250 millions de dollars des fonds propres de l’université pour soutenir les efforts de recherche en cours.
- La secrétaire d’État à l’éducation, Linda McMahon, accuse Harvard de se moquer des normes de l’enseignement supérieur, ce qui entraîne un gel du financement public de la recherche.
L’université de Harvard est confrontée à un coup dur financier : le ministère américain de la santé et des services sociaux met fin à 60 millions de dollars de subventions fédérales, au motif que l’université n’aurait pas lutté contre l’antisémitisme et la discrimination raciale sur le campus. Cette mesure intensifie un différend en cours entre Harvard et l’administration Trump sur des questions telles que la liberté académique et l’autorité présidentielle.
Le ministère a souligné son engagement à lutter contre la discrimination dans les établissements d’enseignement, affirmant que les fonds fédéraux ne devraient soutenir que les environnements où tous les étudiants se sentent en sécurité et protégés. Cette décision fait suite à un précédent gel de plus de 2,2 milliards de dollars de subventions fédérales à Harvard. La secrétaire d’État à l’éducation, Linda McMahon, a également annoncé que l’université ne recevrait plus de fonds publics pour la recherche, l’accusant de se moquer des normes de l’enseignement supérieur.
Harvard conteste cette décision du gouvernement
En réponse, Harvard a entamé une action en justice contre l’administration, arguant que le gel des financements violait le premier amendement et les lois existantes interdisant l’ingérence présidentielle dans les audits ou les enquêtes de l’IRS. Le président de Harvard, Alan Garber, a révélé que l’université avait l’intention d’utiliser 250 millions de dollars de ses propres fonds pour soutenir les efforts de recherche en cours.
Conflit depuis mars
Le conflit entre Trump et Harvard a pris naissance en mars lorsque le président a tenté d’appliquer de nouvelles réglementations aux principales universités qui avaient accueilli des manifestations pro-palestiniennes. Trump a qualifié ces manifestations d' »illégales » et a accusé les participants d’antisémitisme. Cependant, les leaders des manifestations étudiantes maintiennent que leurs actions étaient une réaction pacifique à la guerre d’Israël à Gaza et aux préoccupations qu’elle a soulevées concernant les violations des droits de l’homme.
Le gel initial des fonds a été annoncé en avril, après que Harvard a rejeté les demandes de l’administration de s’attaquer à l’antisémitisme présumé, arguant que de telles mesures soumettraient l’université à un contrôle gouvernemental excessif.
- Trump et des personnalités conservatrices reprochent depuis longtemps à Harvard et à d’autres universités de promouvoir des idéologies de gauche et de supprimer les points de vue de droite.
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