Principaux renseignements
- Les travailleurs du syndicat Ver.di ont entamé une grève de 24 heures dans toute l’Allemagne. Cette grève affecte les principaux aéroports du pays.
- Les travailleurs de 11 grands aéroports demandent une augmentation de salaire de 8 pour cent ou une augmentation mensuelle minimale de 350 € et une meilleure compensation pour les heures de travail irrégulières.
- Les négociateurs du gouvernement invoquent des contraintes économiques pour rejeter les demandes du syndicat. Les négociateurs prévoient le prochain cycle de négociations pour la fin de la semaine prochaine.
Une grève de 24 heures prévue par le syndicat Ver.di perturbera le transport aérien allemand lundi. Le débrayage touchera fortement les principaux aéroports allemands, dont Francfort, Munich et Berlin-Brandebourg.
Aéroports de tout le pays impliqués
La grève, qui débutera à minuit et durera jusqu’à 23h59, concerne les travailleurs de 11 grands aéroports du pays. En outre, outre les plateformes susmentionnées, Hambourg, Cologne-Bonn, Düsseldorf, Dortmund, Stuttgart, Brême, Hanovre et Leipzig/Halle subiront également des perturbations. De plus, les principales revendications du syndicat comprennent une augmentation de salaire de 8 pour cent ou une augmentation mensuelle minimale de 350 euros. Par ailleurs, le syndicat réclame une meilleure compensation pour les heures de travail irrégulières et trois jours de vacances supplémentaires.
Besoins d’amélioration des conditions de travail
Les représentants de Ver.di affirment que la grève répond à l’absence d’une offre satisfaisante des employeurs et soulignent la nécessité d’améliorer les conditions de travail, d’accorder des congés suffisants et de rémunérer équitablement tous les employés du secteur public contribuant au trafic aérien.
Les négociateurs du gouvernement ont répliqué en invoquant des contraintes économiques et des restrictions budgétaires pour justifier le rejet des revendications du syndicat. Par ailleurs, un prochain cycle de négociations cruciales, prévu pour la fin de la semaine prochaine, déterminera si les négociateurs pourront trouver un compromis afin d’éviter de nouvelles actions syndicales. En attendant, les discussions continuent d’orienter les parties vers une possible solution.
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